A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.
Actuellement, le nombre des chrétiens en Chine s'élèverait à environ 60 millions
sur 1,3 milliard d'habitants. Depuis les années 1950, on assiste en
Chine à une spectaculaire expansion de la population chrétienne, alors
que les autres populations religieuses sont restées plutôt stables.
Depuis les années 50, la population chrétienne a augmenté de 8571%,
passant de 700 000 en 1949 à plus de 56 millions en 2007. (source : Wikipedia)
J'imagine que tous ces chrétiens doivent célébrer Noël en se retrouvant dans leurs lieux de culte le 24 décembre. Mais ce n'est pas cette minorité croissante qui va imposer Noël au reste des Chinois. Eux, ils attendent le Nouvel An chinois.
Bien sûr, Shanghai est différente, l'Empire du Milieu rencontre l'Occident à chaque coin de rue. En Occident, c'est parfois difficile de retrouver le vrai sens de Noël, entre sapins. cadeaux, crèches, Pères Noël et autres anges dans nos campagnes, à Shanghai c'est pareil. Pour les Chinois non chrétiens, ça doit être un défi de comprendre à quoi correspond notre fête de lumière. Mais le Chinois ne résiste pas à la tentation de nous faire plaisir et d'exploiter toutes les pistes. Alors c'est le déploiement de sapins, plus kitsch, plus hauts, plus lumineux les uns que les autres...
En Chinois on utilise différents termes pour dieu / Dieu. Le plus courant est Shangdi (上帝, littéralement, "Empereur (souverain) au-dessus"), utilisé communément par les protestants et les non-chrétiens. Tianzhu (天主, littéralement "seigneur du ciel") est préféré par les catholiques. Il y a encore Shen (神), presque plus "passe-partout" comme dieu, qui est utilisé largement par les protestants chinois. Historiquement, les chrétiens ont aussi adopté une variété de termes des classiques chinois, par exemple dirigeant (主宰) et créateur (造物主.
A Xujiahui
Dans la vieille ville chinoise
Un confiseur japonais
La Brasserie Paulaner organise son marché de Noël
Près de People's Square
Les magasins de fleurs se mettent aussi sur Noël
Contrastes dans un restaurant du Yunnan
Et quand même une petite chanson de Noël à l'aéroport juste avant de partir :
Depuis début décembre et particulièrement le 4, Beijing se prend pour le Londres de la Révolution Industrielle. Ce jour-là des centaines de vols ont été annulés, la sécurité routière mise à mal et les Pékinois étouffaient sous leur masque à cause d'un smog très dense.
(Zhou Tao, Shanghai Daily. 12.12.2011)
Rien de bien nouveau, Beijing est une ville polluée. La différence cette fois est que les médias en parlent et le bon peuple n'est pas content. Certains ont même l'outrecuidance de publier des analyses de qualité de l'air moins flatteuses que celles du gouvernement. Parce que plus complètes. Alors les analyses officielles ont dû ajouter quelques éléments manquants.
De quoi s'agit-il? Déjà la saison : les vents du désert balaient le sable et le charrient au-dessus des régions productrices de charbon du nord de la Chine et en profitent pour le charger de métaux lourds tels que le plomb et l'arsenic (sans les vieilles dentelles...); Beijing se trouve près du désert. En outre, jusqu'à présent les rapports officiels ne prenaient en compte que les particules PM10 (mesurant entre 2.5 et 10 microns), rien d'autre, alors que les particules fines PM2.5 (moins de 2.5 microns - 1/20 du diamètre d'un cheveu) sont tout aussi dangereuses, voire davantage. Zhuang Guoshun, professeur de science environnementale à l'université Fudan, récolte des échantillons d'air à Shanghai depuis bien longtemps déclare que les mesures annuelles atteignent 50 à 80 microgrammes par mètre cube, alors que l'OMS a fixé la limite supérieure à 35. Donc, oui, même Shanghai, qui se vante d'être drôlement plus propre que sa rivale du nord, est polluée. C'était vrai en 2010, année de l'Expo pendant laquelle des mesures draconiennes ont été prises, maintenant la vie a repris son cours, la pollution aussi. Les paysans se sont remis à brûler les restes de cultures et la paille de leurs champs et la circulation est en croissance constante. Le Professeur Zhuang le clame, il faut développer les transports publics.
Même endroit, un jour plus tard, quand la météo annonce "légèrement brumeux"
Depuis chez nous quand on nous annonce grand beau, bonne qualité de l'air
Il est aussi bien énervé car si le Gouvernement Central a reconnu la faiblesse de ses rapports, des mesures vont être prises ... en 2016! Il se demande bien pourquoi il faut attendre si longtemps pour adopter les standards internationaux. Alors Shanghai fait la maline, dit que les appareils de mesures sont en phase de tests, mais bien avant 2016 nous aurons des analyses fiables. Shanghai aime bien faire la maline. On verra...
Certains de nos visiteurs, particulièrement Miss J et Mr P, ont été surpris de voir de très jolies jeunes Chinoises avec des Occidentaux bedonnants, ou plus très jeunes, ou carrément pas beaux du tout. On m'a même demandé : "Qu'est-ce qu'elle peut bien lui trouver ?". Un peu brutalement, j'ai répondu : "Un porte-monnaie bien fourni!". Il faut dire qu'au moment de cette réponse abrupte, j'avais déjà pris l'habitude de ces couples mal assortis et que j'avais lu un petit bouquin qui apportait quelques explications.
Attention : si on rêve au grand amour éternel, s'abstenir de lire le livre et fuir les filles de Shanghai !
Quand j'ai vu que l'auteur de ce livre aborderait le sujet "Amour et mariage à Shanghai", j'ai été tentée et j'en ai parlé à ma copine Kelly qui n'aime pas lire mais qui pense qu'elle a trouvé le grand amour. C'est donc ensemble que nous sommes allées à cette conférence / présentation dans une librairie-salon de thé que j'aime bien, Gardens Books à Changle Lu.
Malheureusement, ce livre n'existe pas en français.
Au micro, l'éditeur Harvey Thomlinson et les deux écrivains Mina Hanbury-Tenison, une Américaine, diplômée de Yale, auteure de deux scénarios à Hollywood et journaliste à Shanghai, et Chen Xi Wo, prof d'uni et auteur censuré en Chine (il n'y a que les traductions en anglais de ses romans qui peuvent être publiées, notamment le plus récent I love my mum). A Taiwan, par contre, il est édité sans problème dans sa langue.
La question : Est-ce que l'amour fait partie des ingrédients dans un mariage chinois ? Un sondage du China Daily signalait que les poètes étaient considérés comme les partenaires les moins souhaités par les Chinoises. Est-ce que cela signifie que l'amour n'a plus sa place dans cette ville obsédée par l'argent ? Est-ce propre à Shanghai ou est-ce que toute la Chine, après trois décades de développement économique, est en train de devenir décadente ? Y a-t-il de grandes différences entre la Chine et l'Occident quand on parle d'amour ?
Il semble que la réputation des filles de Shanghai dépasse les frontières de la ville en matière de beauté, de mystique et de capacité d'obtenir ce qu'elles veulent. Dans le livre de Mina Hanbury-Tenison, une de ces filles révèle comment, grâce à leurs charmes, elles attirent les hommes dans leurs jupons. Plutôt qu'attendre l'homme de leur vie, elles avancent, car la jeunesse ne dure pas, il ne faut donc pas perdre de temps et les chapitres du bouquin sont éloquents, citons :
Un petit ami / mari pour démarrer
Comment trouver un homme riche
Jeunesse + beauté = argent
Comment utiliser les relations sexuelles : les hommes sont stupides
Quand changer de bateau
Ce qui a choqué nos visiteurs, c'est que ces compte-rendus sont totalement dénués de romantisme, il faut faire vite, ne pas gaspiller son temps, ne pas gaspiller ses charmes (par exemple : préférer les cadeaux à un souper au restaurant ou des vacances, dont il ne resterait rien), choisir un type qui peut nous présenter de meilleurs partis, peut-être en plusieurs étapes, afin d’assurer ses vieux jours et peut-être ceux de ses parents.
L'auteure nous dit que si
nous autres Occidentaux avons été choqués par son livre, les Chinoises, elles, l'ont trouvé
d'une banalité affligeante, "que tout le monde savait tout ça." La
vision des Chinoises est aussi que l'amour est une chose tellement temporaire,
alors que l'argent et la situation sont des éléments plus durables. Elle attire
aussi notre attention sur le fait que la polygamie était monnaie courante
jusqu'aux années 1930 avec le système des concubines (on se rappelle ce magnifique
film "Épouses et concubines"*), et donc que les jolies filles actuelles
ont toujours en elles l'empreinte de ce passé récent, que la concurrence et la
bataille font partie du jeu.
Elle nous rappelle aussi que Shanghai est une ville récente dans sa forme actuelle, contrairement à Beijing ou Xi'an, par exemple. Ici, faire de l'argent est une activité nouvelle et on ne traîne pas derrière soi de vieilles casseroles. La ville n'a pas de mémoire. Les filles de Shanghai ne sont souvent pas nées à Shanghai, mais elles le sont devenues shanghainaises.
Cheng Xi Wo, de son côté, a abordé le problème de l'amour d'un autre point de vue, l'inceste dans son roman I love my mum, comme il nous l'explique si bien...
La discussion s'est tout de suite engagée sur des pratiques telles que l'inceste et le viol, grâce à Cheng Xi Wo. Inutile de dire que les traductions anglaises ont été plutôt utiles, le kit de base du mandarin n'offrant que peu de vocabulaire sur le sujet.
Ce que je retiens d'abord de cette soirée, c'est qu'en effet amour et mariage sont deux notions totalement différentes par ici. Comme mariage et sexe. L'amour c'est d'abord et surtout un sentiment qui relie à la famille. Lors d'un mariage, par exemple, on versera une larme plutôt quand le fier père offre sa fille (et non quand les nouveaux époux s'embrassent). Des jolies filles qui arrondissent leur salaire de barmaid, masseuse ou autre, peuvent verser jusqu'à 70% de leurs revenus pour aider leurs parents, sans que les parents ne s'inquiètent de savoir d'où provient l'argent ou qu'ils s'en offusquent. Et les étrangers sont considérés tellement romantiques, naïfs et stupides!
Kelly et moi avons prolongé la discussion. J'ai réalisé que parce qu'elle a accès à des séries et des films occidentaux (= américains !), elle a une vision plus occidentale, plus romantique du mariage. Sa maman, qui l'appelle une à deux fois par jour, veille à ce qu'elle reste réaliste par rapport à son "petit ami" (terme qu'elle utilise en français, puisque nous pratiquons le mandarin et le français). Kelly repousse le moment de la rencontre, pas trop sûre qu'il répondra aux critères fixés par la maman. Et non, elle ne va pas parler de cette soirée avec lui, ni avec sa maman, ni avec son frère qui se marie en janvier 2012.
* Épouses et concubines est un film chinois réalisé par Zhang Yimou et sorti en 1991. Petite séance de rattrapage :
Un peu de circulation qui descend de Yan'an elevated road,
moche peut-être, mais quand même bien spectaculaire le soir
Nous avons lu que la courtoisie traditionnelle chinoise appartenait au passé, particulièrement dans la rue, quand les utilisateurs "n'ayant pas les bons fusibles" (dito) explosent. C'est vrai que des problèmes liés à la circulation, je pourrais en écrire tous les jours, on se rappelle de la triste histoire de Wang Yue.
Parce qu'il y a un article à ce sujet dans le journal et que ça fait un moment que je photographie des vélos dans la rue, je me dis qu'aujourd'hui pourrait bien être le jour J pour reprendre le sujet.
Ça, c'est courant, on prend sa copine sur le porte-bagages
Ou son fils devant. Ou les deux, mais je n'ai pas de photo.
Attention : il n'y a pas de lien entre les vélos et le textes, je ne veux pas d'histoires.
Donc, de la circulation, il y en a. Des belles voitures aussi, BMW, Porsche, Audi, Maserati, ... D'ailleurs la Chine vient de dépasser les USA en ajoutant 18 millions d'autos en 2010. A Shanghai, une famille sur cinq en possède une et les voitures immatriculées s'élèvent à 1.7 million. Avec le nombre d'autos en augmentation constante, il y a plus de circulation, ce qui génère frustration et stress, qui se traduisent par des gestes grossiers, des insultes, des coups de klaxon intempestifs et des appels de phares menaçants. On contrôle ses émotions au travail, mais pas sur la route où c'est plus facile de rester anonyme. Ça, c'est un psychologue qui le dit.
Un vélo transportant des nounours, c'est chou, non?
Pour un rien, une priorité refusée, un conducteur trop lent, un autre qui vole une place de parc, et la rage explose. Il y a même un policier (du nom de Wang) qui déclare : "Il y a dix ans, un policier pouvait contrôler un paquet de voitures, maintenant une seule voiture peut effrayer tout un gang de policiers."
Avec une poubelle sur le dos
Et une belle charge bien organisée
Un conducteur (du nom de Lu) et employé de bureau commente : "Si quelqu'un me dépasse, je lui fait les grands phares depuis derrière, jusqu'à ce qu'il parte. Si on veut s'engager dans ma piste, je bloque la piste pour l'empêcher d'entrer, en lui montrant un doigt et en criant des injures." Yu, un autre conducteur, n'hésite pas à descendre de son auto pour engueuler un chauffeur, voire plus si (més)entente.
Moi, j'aime bien voir les recycleurs organiser leur charge
Ici, c'est tout bon
En route!
Pour un peuple connu pour sa patience et sa courtoisie, nous dit le journal, c'est choquant. Tout comme ignorer les signaux et les feux, les passages pour piétons...
Ceci dit, peut-être que les Chinois sont patients, mais courtois, je me demande, à regarder comment ils forcent le passage pour entrer dans une rame de métro alors que les passagers ne sont pas encore descendus. Il paraît qu'on s'en sort mieux si on a fait du hockey...
Quant à la sécurité dans les rues, on peste parfois, mais on s'y fait plutôt bien, sachant qu'en tant que piéton on n'a pas de priorité, pas de droit, rien.
Et comme il occupe le trottoir avec sa bécane démontée,
il ne nous reste plus qu'à marcher sur la route, au péril de notre vie...
Déjà, il faut le dire, à Shanghai il y a un zoo. Plutôt pas mal, près de l'aéroport de HongQiao, vaste terrain, plein d'animaux, des arbres, des petits lacs. Sent-on que je n'aime pas trop les zoos?
J'ai tout de même accompagné plusieurs personnes qui souhaitaient voir des pandas. Ben, c'est ça où aller à Chengdu dans le centre d'élevage des pandas. L'avantage c'est qu'ici on peut y aller en métro.
Je n'aurais même pas oser imaginer écrire un texte sur le zoo, jusqu'à qu'un article dans le journal attire mon attention : les fous de fitness fâchent les directeurs du zoo. Mais pourquoi donc?
Le zoo a ouvert ses portes déjà dans les années 80 aux amateurs d'exercices matinaux. Au départ, c'était réservé aux malades du cancer, puis ouvert à tous, pour autant qu'ils en fassent la demande et obtiennent une autorisation. Les demandes ont alors passé de 1000 à 7000 chaque matin en 2010. A cela, on ajoute encore les retraités de plus de 70 ans qui, eux, peuvent entrer sans payer. Et on arrive à 10000 personnes. CHAQUE MATIN. Dès 5 heures, 3 heures avant que le personnel n'arrive. Et c'est là tout le problème. Personne n'est là pour surveiller le comportement de tout ce beau monde. On s'imagine que le taichi est une activité silencieuse. Pas toujours. Il y a aussi des gens qui dansent sur de la musique qui apparemment n'est pas du goût des animaux. Par exemple, de la disco ou du hip hop qui ont causé des fausses couches.
Un panda rouge
Certains visiteurs prennent des habitudes auprès des animaux. Ils leur rendent visite quotidiennement et se mettent à croire qu'ils deviennent potes. Un gars y a cru avec ses amis les lions. Mais quand il a voulu glisser un pied dans leur enclos, un lion n'a pas voulu de cette amitié et a carrément attaqué le pied du type.
Des gros chats dont il faut se méfier
Donc, la direction s'énerve. Plus de nouvelle autorisation, les danseurs hop dans un coin près de l'entrée. Et interdit de venir au zoo pour jouer avec les animaux, ramasser des petits fruits et des plantes. Non mais!
Aller au marché des habits est toujours un grand moment. Pour diverses raisons. D'abord parce que c'est agréable de se laisser tenter d'avoir un vêtement fait sur mesure, particulièrement dans un pays où la taille standard n'est pas la nôtre. Il faut bien se rendre compte que dans la multitude de magasins, la taille 32 est monnaie courante, 38 étant considéré comme une "grande taille". Alors, je fais quoi, moi? Reste les chaînes internationales (= occidentales, parce qu'avec les chaînes japonaises ou coréennes, c'est retour à la case Chine), où je me dis "si j'entre dans un vêtement je l'achète", argument qui n'est pas toujours bon conseiller. Donc, le marché aux habits.
Dans un quartier très peuplé, à l'entrée du spectaculaire
ruban qui mène au pont Nanpu
C'est aussi l'occasion de rencontrer tout ce que Shanghai compte comme étrangers, plutôt nombreux entre les expatriés et les touristes qui pensent avoir déniché l'endroit le plus secret de la ville (alors qu'il est mentionné dans tous les guides!)
Avant d'entrer dans le marché, il faut passer tous les vendeurs d'objets divers et parfois tentants, harangués par les vendeurs "cheapo-cheapo, looka-looka".
C'est à coups de calculette qu'on négocie les prix
Parfois les vendeuses ont un petit coup de mou
Et dedans, c'est parti. Le beau côtoie le moche, le bling-bling se trouve en face du classique. Il faut savoir se laisser tenter, résister, s'imaginer avec le vêtement dans sa taille, dans une autre couleur, voire un autre tissu.
Parfois l'exercice est concluant, parfois moins. Parmi les très
nombreux tailleurs, certains ont davantage l’œil et le coup de ciseaux
que d'autres.
J'ai accompagné plusieurs personnes à ce marché avec des résultats
divers, allant du costume pour lequel il faut retourner plusieurs fois
parce qu'il y a toujours un truc qui cloche à une robe de demoiselle
d'honneur qui se présentait plutôt bien.
On n'attend plus que les heureux propriétaires
Et moi je rêverai toujours devant les stands de boutons,
toute mon enfance... A la maison, j'avais ma boîte à boutons et
quand ma maman passait des heures à la mercerie à choisir
la bonne couleur de fil ou le bon type de zip, on me refilait
un tiroir de boutons et le temps passait très vite.
Toute une époque... Fin de la minute nostalgique!
En ressortant du marché, s'il reste encore une main vide et quelques sous, on peut se laisser amadouer par les stands de nourriture.
D'ailleurs, je dois mettre un point final pour aller chercher une jupe et des écharpes à rapporter en Suisse. J'y ai déjà passé samedi pour aller chercher mon manteau d'hiver dont je suis très contente!