Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

lundi 11 juillet 2011

Le prix des taxis augmente


Jusqu'à samedi, la prise en charge était de 12 yuans (y compris 3 km) puis 2.4 yuans par km supplémentaire. Plusieurs options ont été envisagées, augmenter la prise en charge, élever le prix du km. Finalement et pour au moins un an, ce sera 1 yuan de plus de prise en charge et 1 yuan fixe pour couvrir la hausse du prix du pétrole.

Les chauffeurs sont contents, les clients moins. "Je prendrai moins souvent le taxi, juste quand il peut ou seulement en cas d'urgence." "Tout augmente, ça ne va pas."

Un chauffeur de taxi fait une moyenne de 34.5 courses par jour. Il travaille en équipe pendant 15 heures chaque jour. Avec cette augmentation il pourra ainsi accroître son revenu d'au moins 500 yuans par mois, qui passeront dans la hausse effective du pétrole que le gouvernement devra continuer à subventionner puisque ce yuan fixe ne la compense pas totalement.





On est au-dessus des prix pratiqués à Beijing (prise en charge 10 yuans, puis, après les 3 premiers km, 2 yuans par km). Je viens de trouver cette information sur Internet. Il me semble qu'en avril la prise en charge était de 7 yuans. A Xi'an, c'est 6 et 1.5 yuans, à Guangzhou 7 et 2.6 yuans (avec surcharge pétrole de 1 yuan). Donc à Shanghai les taxis sont plus chers.

On ne pourrait que déplorer cette situation, pour nous qui les utilisons régulièrement, le métro étant tout de même notre moyen de transport local le plus courant. En fait, après avoir expérimenté les taxis dans d'autres villes, je pense que c'est bien qu'ils soient plus chers. En un an, nous n'avons jamais dû demander à un chauffeur de mettre en marche son compteur, ils le font automatiquement. Jamais une destination ne nous a été refusée, ils vont exactement et précisément là où nous leur demandons d'aller. Quel confort et quel soulagement!

A Beijing, ça n'a pas toujours été le cas. Heureusement, nous avons pris un taxi "correct" depuis l'aéroport. Nous avions ainsi un élément de comparaison sur une assez longue distance (80 yuans). Alors quand un chauffeur souhaitait négocier un trajet en ville pour 150 yuans, notre réponse était juste un grand éclat de rire. Et il ne s'est pas agi d'un cas unique. A tel point que c'est en métro que nous sommes allés reprendre l'avion à la fin de notre séjour. Une autre tactique que nous avons rencontrée là-bas, le chauffeur ne sait tout à coup plus lire du tout le chinois ou alors n'a pas la moindre idée de l'adresse à laquelle nous lui demandons de se rendre. Pas chez tante Zhang dans un faubourg éloigné, mais à une destination touristique de base...


Nous avons aussi rencontré ces attitudes à Xi'an, ville touristique s'il en est. Au répertoire pékinois, ajoutons la remarque: "Je sais où c'est, mais je n'y suis encore jamais allé." Peut-on dire que le chauffeur de taxi officiel de Xi'an manque d'audace?

Pour fêter cette hausse de tarif à Shanghai, on peut entonner l’hymne national ou faire un petit voyage de quelques secondes au-dessus de People's Square.

1 commentaire:

  1. C'est vrai que prendre un taxi a Shanghai c'est juste bien plus simple qu'a Beijing!!! Oh la la, quelle peine c'était... Et puis il faut dire que nous, nous sommes habitués a des tarifs super élevés ici en Suisse, donc ca représente 'des peanuts' le tarif des taxis a Shanghai. Bisou

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