Et si on sortait de la ville?
La région du Shuixiang |
On trouve, par conséquent, à moins de deux heures de route de Shanghai, des vieux villages et des villes pleins charme. Il y a dix ans, aucun de ces lieux ne figurait dans les circuits touristiques depuis Shanghai. Mais routes et autoroutes, et parfois trains à grande vitesse se sont développés, et avec eux le tourisme tout heureux de découvrir ces musées à ciel ouvert. Des habitants peuplent encore les lieux, et bien souvent c'est l'eau des canaux qui sert encore pour la lessive, la vaisselle et le jardin. Heureusement que les centres historiques sont protégés parce que la modernité les entoure, des villes qui poussent comme des champignons, assez laides la plupart du temps, des zones industrielles qui n'arrêtent pas de manger les campagnes, des zones d'habitations en hauteur. Rien qui ne vaudrait le détour, s'il n'y avait pas ces villages préservés.
Parmi tous les endroits, lequel choisir? Il y a autant d'avis que d'ouvrages ou de gens consultés. Chacun a sa petite préférence. L'élu de Fred sur l'avis de ses collègues en ce mois d’août bouillant, c'est Zhouzhuang.
Alors va pour Zhouzhuang! Départ en car avec notre petit déjeuner acheté en passant devant la boulangerie et en route pour 90 minutes de somnolence à regarder le paysage.
L'entrée du village est payante, mais nous avons de vrais billets de touristes, tout compris. Petit arrêt le long d'un canal d'approche, pour se désaltérer et aussi pour humer l'air ambiant et sûrement consulter un de mes guides (qui représentaient mon unique lecture de l'époque).
Le guide annonçait: "Depuis que le président Jiang Zemin l'a honoré de sa visite en 2001, Zhouzhuang est devenu quasi infréquentable les week-ends." On aurait peut-être du lire ça avant d'acheter les billets... Mais de notre petite terrasse ombragée, nous trouvons que la situation est plutôt supportable. Nous avons le pied qui frétille, suivons donc le canal... qui nous mène au centre. Et là, c'est l'horreur!
En regardant le petit pont, on voit bien que nous ne sommes pas vraiment seuls |
Il faut se frayer un passage dans les ruelles étroites. C'est même difficile d'admirer les vieilles maisons. Pourtant qu'est-ce que c'est joli, et qu'est-ce que ça doit être beau en hiver, quand les touristes ont déserté l'endroit! Faire un tour en bateau, on oublie, les files d'attentes sont bien longues. Les échoppes de chaque côté sont difficiles d'atteinte, et franchement nous ne sommes pas trop attirés par les nombreux commerces de duvets de soie par cette chaleur. Du thé, des chaussures brodées, des éventails, des foulards de soie, un peu partout les mêmes articles. Essayons de nous échapper.
Même là, un samedi, on peut heureusement trouver des havres de tranquillité.
Un théâtre...
Un temple...
Et au détour des rues, parfois un moment de calme aussi, surtout pendant que les gens se sont entassés dans les restaurants pour leur repas de midi.
Nous avions pensé que le retour prévu à 16 heures était un peu tôt. Avec la chaleur et le monde, nous sommes très contents de retrouver notre car. Et le chauffeur de nous récupérer car nous sommes les seuls "lao wai" (étrangers) du véhicule.
C'est vraiment très joli! (et a Xitang nous avons eu la foule aussi. Il n'empêche que c'était très chou)...bisous
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