On l'avait lu, on nous l'avait dit, la Fête nationale du 1er octobre représente une occasion pour certains Chinois de retourner chez eux. Autour de chez nous, bien moins qu'au Nouvel An chinois, mais avions, bus et trains sont pris d'assaut. Et nous, qu'allons-nous découvrir? Des agences pour expatriés nous tentent avec les voyages à Bali, Borneo ou Phuket. Mais même si un brin de mer nous plairait, restons en Chine. Et si nous allions à Hainan? Le soleil, la mer, la Chine, voilà ce qu'il nous faut!
Faire le tour de l'hôtel comme passe-temps
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Fred a repéré une plage paradisiaque au sud de l'île sur laquelle il se verrait bien faire des châteaux de sable et j'ai vu un B&B sur la côte est qui me dirait bien (http://www.hainan-letsgo.com/www.hainan-letsgo.html) Trois jours dans chaque endroit pour la paix du ménage. Houh, qu'est-ce que ça va être chouette!
Quelques audacieux comme nous vont tout de même sur la plage. |
A notre arrivée à Sanya, il se met à tomber quelques gouttes, rien pour nous effrayer ou ralentir le chauffeur de taxi. Première destination, l'hôtel tient ses promesses, bord de mer, belle plage, mais nous n'en profiterons pas tout de suite, il pleut un peu plus que les quelques gouttes du début. Petit tour sur la plage, dans l'hôtel, dommage que Fred soit grippé.
C'est amusant ces parasols qui supportent mal le vent... |
Mais c'est sûr qu'on se lasse, même au paradis, je suppose. Le deuxième jour pas d'amélioration, au contraire.
On sent même une certaine lassitude dans la voix de la commentatrice:
Troisième jour, jour du départ. Un peu tristes quand même de ne pas avoir vu la différence entre ciel et mer...
Un taxi organisé par la gentille dame du B&B nous attend. Le chauffeur nous montre des "lacs" de part et d'autre de la route et ses commentaires sont du genre "ouhlala, vous avez vu comme il y a de l'eau." Difficile à dire puisque nous n'avons rien vu du tout de l'île. Le voyage dure deux bonnes heures et nous regardons avec consternation les chutes d'eau qui dévalent les pentes, charriant cailloux et terre, pour s'écraser violemment dans la mer. C'est beau et inquiétant.
A Boao (côte est), le taxi n'arrive pas à trouver une route pour nous conduire au B&B, toutes sont inondées ou davantage, impossible de passer, demi-tour, et demi-tour, et demi-tour. Nous prenons rapidement la décision de poursuivre le chemin jusqu'à l'aéroport de Haikou, au nord de l'île et tant pis pour nos vacances de rêve, on rentre! Fred appelle son collègue Johnny Wang pour qu'il nous organise des billets et c'est à moi de convaincre le chauffeur qu'il faut encore conduire. Il résiste, il est très fatigué, ce que nous comprenons. Mais nous craignons d'être bloqués sur l'île. Solution à la chinoise*: il nous conduit dans une petite ville où un copain l'attend pour reprendre sa place.
Ambiance dans le taxi:
Nous arrivons à Haikou, sans problème, sinon toujours beaucoup d'eau. Les billets jouent, l'avion part à l'heure. Youpie nous pouvons nous échapper!
Dès le lendemain, nous constatons que, dans toute la Chine, il n'y a que sur Hainan que la pluie tombe. Nous sommes vraiment trop forts...
Et ce sujet meuble les infos pendant au moins encore une semaine.
*En Chine, il y a plus de solutions que de problèmes. Elles sont parfois un peu tirées par les cheveux, parfois pas très réfléchies, parfois bonnes, mais il y a une solution quasi immédiate.
Trop de malchance! Pourtant ça avait l'air très paradisiaque... A retenter :-)
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