Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

vendredi 1 juillet 2011

Et la musique dans tout ça?

Des bars et des clubs, Shanghai n'en manque pas. Depuis la fin de l'Expo, un pavillon a même été transformé en salle de concert de 18 000 places! N'oublions toutefois pas que Shanghai est une ville internationale et qu'international ne signifie pas forcément anglo-saxon. Si je regarde la liste des prochains "grands" concerts, je note qu'il y aura Lo Ta-yu, le célèbre chanteur taïwanais et Sa Dingding, la chanteuse la plus en vue de la scène musicale chinoise. Dans un registre plus familier, c'est vrai qu'il y a eu les Eagles et Bob Dylan dans la catégorie "très vieilles gloires". Difficile à remplir les salles, ai-je lu, pas étonnant vu les prix pratiqués, sûrement parce que gloire signifie joli cachet.

Au début du XXe siècle, les nuits de Shanghai avaient une belle réputation entre les fumeries d'opium, les théâtres, les clubs. En 1949, à l'arrivée au pouvoir des Communistes, la ville a été "nettoyée" en un clin d’œil de toute forme de divertissement, à part quelques pièces politiquement acceptables. Gentiment, dans les années 90, des alternatives aux spectacles d'acrobates ont à nouveau été proposées. Les clubs de jazz ont été rouverts, parfois même en gardant les mêmes musiciens (qui nous ont paru sourds).

Mais, on le constate, n'est pas le Buena Vista Social Club qui veut! C'était notre première sortie, heureusement que le Peace Hotel nouvellement rénové valait le coup d’œil. Nos oreilles n'ont pas tenu la durée du concert.


Une autre expérience douloureuse pour les oreilles c'est l'Opéra de Pékin. Écoutons plutôt:


Ah, c'est dur...

Heureusement, nous faisons de belles découvertes, notamment dans un club de jazz près de chez nous, sombre et enfumé comme il se doit.


Dans un festival en plein air (voir 7 mai 2011: Moon bear festival) où nous nous sommes mis à chanter, en chinois, comme tout le monde!


Nous découvrons aussi des clubs avec DJ, mieux vaut tard que jamais! Mais il y en a tellement, et il s'en ouvre tellement de nouveaux qu'il nous faudra quelques années pour tous les visiter. En a-t-on vraiment envie?


Pour moi, le déclic a eu lieu quand nous sommes allés dans une "petite" salle, Mao livehouse. La première fois, c'était  pour écouter (et voir et chanter avec...) Hanggai, un groupe fou de Mongolie Je n'avais pas mon appareil de photo, mais je suis sauvée par Youtube.


Une autre fois, nous avons écouté un groupe australien moins fou, mais assez intéressant, mêlant divers instruments de world music (comme on dit, je crois).


Il paraît que qui ne tente rien n'a rien. Nous avons tenté la Fête de la musique lancée en 2010 par le Consulat français. Entre un site web qui ne fonctionnait pas bien, des lieux, disons, douteux et une soirée "open mic" (chacun qui le souhaite monte sur scène, mais ce soir-là vraiment n'importe qui qui souhaitait tuer la musique), la marge d'amélioration est énorme. Ici, dans un centre commercial pas tout à fait terminé.


Laissons le mot de la fin aux artistes!



2 commentaires:

  1. Hé mais le "buena vista" joue "Fraulein, hassch du mi unglck gseh? na nein, es ist im Zürisee!" !!! ahahahhaha, trop drôle! Je me rappelle encore le chanter à tue-tête avec papa sur un télésiège!
    Ahhhhh l'opéra de Pekin! En plus, on était ensemble à écouter "cet art musical" ce jour-là. Bon, chapeau au gars(femme) qui chante avec une voix super aiguë, parce que c'est bien chanté (juste strident)... Heureusement que nous avions quelques sous-titrages pour comprendre un peu le sujet...hum... et comme dirait les artistes:
    "Xiexie" ;-)

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  2. Je connais même quelqu'un qui s'est endormi pendant une représentation d'opéra. Bon, je connais intimement quelqu'un qui s'est endormi pendant des essais de F1! Vive le club des bons dormeurs...

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