Eau

Le Huang Pu

De l'eau par ici, il y en a plein, nous avons de la chance. D'abord, il y a "notre" rivière le Huang Pu. Et puis toutes ces autres cours d'eau, rivières, bras, bouts du Yangtsé, et la mer.

Quand le Huang Pu accueille la Suzhou

Les eaux de la Suzhou ont depuis peu été débarrassées de leurs boues fétides et ses berges réhabilitées. Il paraît qu'avant il fallait drôlement se pincer le nez quand on la longeait.

Une ville d'eau

Zhujiajiao, une autre ville d'eau

Notre eau, elle nous vient du Huang Pu. J'imagine qu'elle doit être plus ou moins traitée parce que, dans la rivière, elle est assez brunâtre, alors qu'elle sort de nos robinets plutôt claire. Mais pas potable.

Un livreur d'eau

Il nous faut donc des bouteilles d'eau. Dit comme ça, ça paraît facile. Mais on fait comment? On arrête un livreur dans la rue? On demande à qui?

Ah, si j'avais trouvé ce petit commerce à notre arrivée!

Ma solution : J'ai demandé à un livreur dans l'ascenseur s'il voulait bien nous apporter de l'eau. Il m'a dit que je n'avais qu'à lui téléphoner en me tendant sa carte de visite.

Après, nous avons mis en place une routine bien à nous puisqu'on ne consomme pas toujours la même quantité d'eau. Et surtout, quand on vient d'un coin du monde où l'eau coule à flot on n'a aucune idée de l'eau potable qu'on utilise. Je l'appelais, je lui disais "Tu sais qui je suis, je veux 2 bouteilles." Et le jour-même ou le lendemain, il me les apportait. Pour arriver à cela, il a fallu bien sûr quelques essais infructueux.

Les thermos pleins d'eau chaude pour le thé

Depuis que nous avons déménagé, c'est plus simple. La réception de notre immeuble a un stock de bouteilles. On amène la vide, on reprend une pleine... et on ne sait de nouveau plus combien on en consomme!

N'empêche que quand je retourne dans des pays où l'eau potable sort du robinet, c'est la première boisson que je consomme. Quel luxe!

Des lotus qui recouvre l'eau

Shampooing à ciel ouvert dans un "lilong"