Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

vendredi 28 juin 2013

Que de sagesse...


Trouvées chez un imprimeur, je balance quelques paroles empreintes de sagesse :


Dans sa vie, le plus grand ennemi est soi-même.
Dans sa vie, le plus grand échec est l'arrogance.


Dans sa vie, la plus grande ignorance est la tromperie.
Dans sa vie, la plus grande peine est la jalousie.


Dans sa vie, le plus grand péché est de se décevoir.
Dans sa vie, la plus grande richesse est la santé.


Dans sa vie, le plus grand cadeau est le pardon.
Dans sa vie, la plus grande satisfaction est l'aumône.
Dans sa vie, la plus grande imperfection est la sagesse de la mélancolie.


Dans sa vie, le plus grand passif est une dette de sympathie humaine.
Dans sa vie, le plus grand fiasco est le désespoir.
Dans sa vie, le plus grand émerveillement est l'envie d'aller de l'avant.


Il y de quoi méditer en attendant qu'il copie et relie plus de 400 pages en 4 exemplaires. Je prends tout, avec une préférence pour la dernière maxime qui me trotte dans la tête.

lundi 24 juin 2013

Mesures radicales pour combattre la pollution


Le gouvernement central a tranché : pour optimiser sa structure économique, le pays doit intensifier l'innovation en matière de protection de l'environnement. C'est le le Premier Ministre Li Keqiang et ses potes qui l'ont décidé, c’est du lourd. Dans le viseur, les industries voraces en énergie et celles qui sont polluantes. Pendant les périodes où la pollution sévit plus particulièrement, les gouvernements locaux devraient actionner des mesures immédiates, par exemple limiter l'utilisation de voitures ou d'émissions polluantes des usines.

L'ennui, nous dit-on, est que toute cette pollution est compliquée à gérer et ne date pas d'hier. Les efforts seront sur le long terme. A part les "mesures" mentionnées ci-dessus, ils ont encore décidé de :
  • surveiller les usines à charbon
  • transformer les industries les plus polluantes qu'elles deviennent plus écolo-compatibles
  • contrôler la poussière urbaine
  • éliminer les technologies désuètes, particulièrement dans les aciéries, les cimenteries et dans la fabrication de l'aluminium
  • augmenter l'utilisation de gaz naturel et de méthane
  • n'accorder des autorisations qu'aux industries qui passent les tests de protection de l'environnement
Ils le savent, sans objectif plus précis, tout cela ne serait que de belles intentions, alors il ont visé une réduction d'au moins 30% des polluants les plus importants jusqu’en 2017.


En même temps, la municipalité de Shanghai va limiter, puis interdire l'utilisation de véhicules très polluants, en général assez vétustes, dès 2014. Ceux-ci, s'ils sont en provenance de régions voisines, ne pourront pas entrer en ville et les vieux tas de ferraille locaux n'obtiendront plus autorisation de rouler. Plus vite leurs propriétaires renouvelleront leur véhicule, plus ils obtiendront d'argent en compensation (entre 3000 et 32000 yuans selon les cas).

vendredi 21 juin 2013

Oeufs de cent ans à l'attaque


 " L'œuf de cent ans ( 皮蛋 ; pídàn, littéralement œuf dans la peau), est  le plus souvent un œuf de cane, plus rarement de poule ou de caille que l'on a conservé dans un mélange de boue riche en chaux, de paddy (riz non décortiqué), de cendre, de sel et de feuilles de thé pendant quelques semaines ou quelques mois, selon la méthode de préparation. Le jaune d'œuf devient vert foncé et de texture crémeuse avec une forte odeur de soufre et d'ammoniac, tandis que le blanc devient brun foncé et translucide comme une gelée, mais avec peu de saveur. La transformation de l'œuf de cent ans a lieu grâce aux éléments basiques de l'œuf qui augmentent graduellement le pH de 9 à 12 (ou plus).


Ce processus chimique cause une fermentation inorganique qui transforme les protéines et gras sans goût en des éléments plus simples mais avec une forte saveur. Selon l'Histoire de Yiyang, au début de la dynastie Ming, dans le district de Yiyang, une cane aurait pondu un œuf dans un tas de chaux. Découvert deux mois plus tard, une fois ouvert, le blanc et le jaune avaient gélifié. Lorsque les Occidentaux ont découvert cet aliment, ils pensaient à tort que l'œuf avait noirci après une très longue conservation, c'est pourquoi ils lui donnèrent le nom d'œuf de cent ans. Pour la médecine chinoise, l'œuf de cent ans est de nature « froide », donc il est recommandé de le consommer avec du vinaigre et/ou du gingembre." (Wikipédia)


La base est posée, ce qui est considéré comme un régal ici peut avoir moins bonne presse ailleurs, des goûts et des couleurs, on n'en discute pas.

Ce qui fait la une aujourd'hui est une exploitation industrielle qui s'est fait montrer du doigt par les autorités sanitaires. Afin de raccourcir le temps de préparation de moitié, ils ont eu l'idée d'utiliser du sulfate de cuivre. Or, celui-ci contient du fer, de l'arsenic et du cadmium, qui ne sont pas autorisés dans la nourriture. Puisque le pot aux roses a été découvert, d'autres exploitations ont été contrôlées et, rien que dans la région, 30 d'entre elles ont été fermées.
 

Déjà que CNN avait fait figurer ces œufs comme l'une des choses les plus dégoûtantes au monde en 2011, leur cote ne va pas remonter en flèche...

mardi 18 juin 2013

L'été est arrivé !


Ça y est, il est là, arrivé avec violence, alors que le printemps n'avait pas été aussi joyeux que dans mes souvenirs, pas mal de pluie et de jours gris.

Je l'ai écrit en 2011, il faut que le thermomètre dépasse 20°C pendant 5 jours pour pouvoir l'annoncer. Mais ici, 20°C ce n'est pas vraiment l'été. Par contre, maintenant, pas de doute, on colle assez pour en être sûrs.


Très vite, il faut changer ses habitudes : se précipiter sur les "gros" travaux dès l'aube, éviter de sortir en journée, fermer les rideaux pour que le soleil ne rajoute pas encore quelques degrés, avoir des rechanges de vêtements en nombre... C'est aussi l'occasion de tester si les habits qu'on nous a vendus comme "pur coton" le sont vraiment, sinon on a l'impression d'être enfermés dans des tubes hermétiques.


Il paraît qu'il y a des nourritures qui permettent de rester frais toute la journée. La première année, j'ai pensé que j'allais m'y mettre, on nous disait que les Chinois étaient peu sensibles aux températures élevées. Tu parles ! Eux aussi souffrent, ou en profitent, selon les cas.

Lui n'a pas l'air de trop souffrir
Et lui non plus
L'essentiel est de ne pas oublier de boire beaucoup (d'eau) pour compenser celle que l'on évacue par nos pores.


Se laisser tenter par les marchands ambulants qui offrent des fruits. Car on nous annonce 24 jours de canicule (plus de 35°C) pour cette année, exactement comme l'année passée. Et glisser une écharpe légère dans son sac pour se couvrir à l'intérieur, là où les climatisations ventilent à fond, sinon attention au rhume !

mercredi 12 juin 2013

Tas d'ordures !



Nous, 23 millions + d’habitants nous débarrassons de 20 000 tonnes d'ordures, chaque jour, loin, hors de notre vue, ouste. 10 millions de tonnes de déchets par an, sans compter les entreprises. J'ai encore en tête les images suscitées en lisant la description des décharges de Calcutta dans "La Cité de la Joie" de Dominique Lapierre. J'imagine quelque chose de semblable, mais où ? Chez moi, on incinère les ordures, on recycle, on composte, on trie, le papier, le fer, le bois, le plastic, le PET... On construit des centres de tri qui devient, parait-il, l'endroit où il faut être le samedi matin. Forcément avec tous ces objets "made in China" qu'on ne peut plus réparer...
Ici, on les répare, beaucoup, on les tire jusqu'au bout, il y a toujours un "on" pour trouver une utilité à un objet. Et il y a les recycleurs dont j'ai déjà parlé. Mais après les recycleurs, que deviennent ces déchets, c'est ce que je me suis demandé.

 

D'abord, il y a les décharges qui absorbent un peu plus de la moitié de nos déchets. La plus grande de la ville (et de Chine) se trouve à une soixantaine de kilomètres du centre-ville. On nous dit qu'elle nécessite un réseau complexe de technologies pour éviter que les toxiques polluent eau et air. On dit dit aussi qu'elle avale plus du double de ce qui avait été prévu à l'origine et qu'elle va pouvoir accepter 5 000 tonnes supplémentaires par jour. Tout n'est pas enterré et permet à 12 turbines de fonctionner grâce au méthane libéré lors de la décomposition des stocks pour alimenter 61 000 ménages en électricité. 2 500 tonnes quotidiennes sont incinérées, toujours pour alimenter la ville en électricité, 78 000 ménages en bénéficient. Tout cela concerne le secteur public.


Les recycleurs, eux, ont leurs propres centres de recyclage où les déchets sont triés, puis acheminés vers des compagnies dans les provinces voisines du Jiangsu et Zhejiang qui les utilisent pour leurs propres sources d'énergie. Ils touchent 1 yuan par kilo de papier/carton, 5.4 yuans pour le kilo de bouteilles en plastique. Eux-mêmes paient 0.1 yuan pour les petites bouteilles et 0.3 pour les grosses. Une recycleuse déclare toucher 100 yuans par jour, après avoir transporté une centaine de kilos auprès d'un de ces centres.


Dans les districts plus agricoles de la ville, le compost joue un rôle important dans la fertilisation des sols. C'est vrai que des associations à tendance écolo proposent des endroits pour déposer nos déchets verts. J'y crois, je l'ai fait pendant des années en Suisse, j'en ai profité pour mon potager.  Mais ici, franchement, je ne suis pas assez verte : prendre le métro pour aller en banlieue avec mon seau peut-être malodorant, particulièrement en été, je n'en ai pas envie.


Le futur n'est pas rose. En 2015, la municipalité ne va plus savoir que faire des déchets qui dépasseront la capacité estimée à les "utiliser". C'est pour cette raison qu'on pourrait nous encourager à mieux trier nos déchets et à imposer des taxes pour certains d'entre eux, comme cela se fait déjà à Shenzhen. Deux ans, c'est demain. J'ai l'impression qu'il faudra plus de temps pour convaincre le bon peuple... Ah oui, j'ai oublié, ici le convaincre n'est pas important !

Une image du futur?

dimanche 9 juin 2013

Marketing made in China

Je me souviens encore clairement quand Coca-Cola a été ré-introduit sur le marché chinois; on en avait parlé dans nos médias occidentaux comme un signe d'ouverture, de liberté... J'ai dû rechercher la date et j'ai appris au passage que cette boisson avait déjà été consommée entre 1929 et 1949 lorsqu'elle a été considérée comme décadente (et donc interdite), je suppose. Et en 1979, du Coca dans les rues de Pékin, ça alors ! La fin d'une époque...

 
Maintenant, c'est banal. Comme Pepsi, Sprite ou Schweppes. Et pourtant, je me suis sentie attirée par une brève qui m'a fait sourire. "Une nouvelle campagne de marketing de Coca-Cola veut séduire les jeunes chinois en utilisant le jargon branché sur Internet sur ses étiquettes, avec des références aux hommes riches, aux femmes à la peau claire et aux chats." On pense à une plaisanterie... 
Poursuivons : "Ces mots à la mode, que l'on retrouve fréquemment sur le Web, comprennent 高帅富 ou gao fu shuai, une référence aux hommes qui sont grands, riches et beaux, et 白富美 ou bai fu mei, qui décrit les femmes riches, belles et à la peau claire. Ces deux termes sont très populaires sur les sites chinois et sont surtout utilisés par les jeunes. On retrouve ces mots sur les canettes et bouteilles de Coca-Cola, à la place habituellement réservée aux quatre caractères chinois de la marque. Plus de 20 nouveaux mots différents remplacent déjà le nom de la marque en chinois. Les bouteilles portant d'autres termes branchés seront bientôt disponibles dans les rayons." On se réjouit déjà...
"On retrouvera notamment 吃货 ou chi huo, qui signifie gourmand, 粉丝 ou fen si, qui copie le mot anglais fans, 文艺青年 ou wen yi qing nian, qui signifie jeunesse artiste, et 表情帝 ou biao qing di, qui désigne une personne capable de multiples expressions faciales." Les responsables du marketing chez Coca-Cola ont dû s'éclater...
"Chen Yi, étudiante à l'Université normale de Shanghai, a dit qu'elle achèterait un Coca-Cola avec le terme 喵星人 ou miao xing ren, qui signifie une personne venant de la "planète meow", car elle aime les chats."

"Nous avons constaté que les jeunes consommateurs utilisent souvent des surnoms pour se référer à leurs amis", a déclaré Bai Changbo, vice-président de Coca-Cola pour la Grande Chine.  Nos nouvelles bouteilles permettent aux consommateurs de retrouver des surnoms qu'ils utilisent avec leurs amis et leurs proches, et font du partage d'une bouteille de Coca-Cola une expérience amusante."
C'est en lisant ce genre d'article que je me dis que je ne m'intégrerai jamais, je ne comprendrai jamais la planète Chine... peut-être jusqu'au jour où je trouverai un bouteille de Coke 0 portant une étiquette "Toutounet"!

vendredi 7 juin 2013

Semaine suisse à Shanghai


La Suisse s'est offert une petite campagne de promotion début juin, en plein centre de Shanghai, sur Yang Dang Lu.



Objectif : créer une "plateforme afin de faire goûter et mieux connaître la Suisse en Chine". Toutes les organisations présentes à Shanghai étaient de la partie, soutenues par le consulat.


On pose devant un paysage alpestre.
Pour épater ses amis ?
Les deux figurants helvétiques ont eu un franc succès.

Une semaine, n'exagérons rien, 4 jours, du jeudi au dimanche. Une première qui a un peu souffert de la pluie au début. Les Chinois que nous avons vus dimanche ont pu découvrir quelques gourmandises suisses.

Si les badauds ont pu acheter du chocolat, les locaux moins
argentés en ont récupéré les emballages, source de revenu (maigre).
Est-ce que ces sourires vont faire oublier aux
Chinois ce qu'ils considèrent comme
le meilleur du monde : le chocolat belge !






















Ici, même si elles n'avaient pas souri, les clients se seraient
tout de même précipités. Nombreux sont ceux qui ont acheté
yoghourts et lait de Suisse, si purs...

Il fallait surveiller quand la distribution de gaufrettes
made in Switzerland avait lieu; une seule par personne, non négociable.



La vendeuse chinoise spécialiste en vins
valaisans qui conseille les clients occidentaux
m'a faire sourire : le monde à l'envers !

Le petit café a attiré plein de monde.
Vraie découverte pour certains, gratuité
pour tous, le stand n'a pas désempli.























L'objectif a été atteint pour cet exposant : nombreux ont été celles et ceux qui se sont extasiés  devant la qualité de ses ustensiles de cuisine.















A-t-il ramené cette cocotte à sa cocotte ?


















Shanghai, c'est encore et toujours cette passerelle entre Chine et Occident...




mercredi 5 juin 2013

Les taxis de Shanghai


Je ne le répéterai jamais assez, les taxis de Shanghai sont magnifiques, partout, pratiques, bon marché, disponibles et en nombre. En moyenne, il faudra attendre... oh au moins 2 minutes. En moyenne, parce que souvent ils arrivent dès qu'on se plante au bord de la route. Les jours de pluie, c'est un peu plus difficile. Les jours de fête aussi, particulièrement pendant les vacances du Nouvel an chinois, car nombreux sont les chauffeurs qui retournent dans leur famille. Les chauffeurs sont honnêtes et ils ont une connaissance impressionnante des nombreuses rues de la ville, sans carte, sans GPS. Il peut arriver que l'un d'eux ne connaisse pas une petite rue. Il peut aussi arriver que l'un d'entre eux fasse un petit détour pour faire monter le compteur, mais petit le détour et à peine plus élevée la note.

Un taxi au compteur fantaisiste avec un X sur la plaque d'immatriculation

 L'autre jour, mon amie Yati était démontée à cause de l'un d'eux. Justement parce qu'elle aussi aime bien les chauffeurs de taxi. Au milieu de la nuit, ils sont rentrés dans leur banlieue. A leur arrivée, le chauffeur a arrêté le compteur et leur a demandé un montant de quasi le double du prix habituel, preuve à l'appui avec le fapiao (ticket de caisse) que crachait la machine. Comme elle parle le chinois, elle s'est énervée. Le gars lui montrait le ticket et lui disait que c'était "officiel", qu'il n' y avait pas de magouille. Elle a sermonné le gars, le traitant de honte à sa corporation, lui si jeune, a photographié sa licence, puis sa plaque d'immatriculation dans le but de porter plainte puisqu'on peut le faire. Elle était fâchée. Cette anecdote est à mettre en relation avec l'aventure très similaire d'un collègue à Fred. C'est alors qu'un autre de ses collègues les a informés qu'il existait une compagnie qui n'était pas très réglo. Depuis, je boycotte cette compagnie, je préfère attendre. Je me dis qu'en encourageant une compagnie pas nette, la compagnie qui a les plus beaux taxis, les autres vont être tentés de suivre cette voie...


Voyons la situation calmement...

Shanghai a plus de 50 000 taxis, sans les  “black” taxis. Ils existent en différentes couleurs, Dazhong taxis 大众 sont vert pale, Qiangsheng 强生 sont jaune doré (les 2 plus grandes compagnies, considérées comme les meilleures). Jinjiang 锦江 se balade en blanc et Bashi 巴士 en vert. Les rouges et les bleus sont de petites compagnies avec des chauffeurs privés. Si la 2e lettre de l'immatriculation est un "X", c'est un véhicule privé déguisé en taxi, dont les chauffeurs sont moins sûrs et les compteurs plus fantaisistes. En principe rouge bordeaux.  Justement, celui de Yati faisait partie de ce groupe. A cela, on ajoute les 4000 Expo taxis introduits en 2010, moins polluants et plus confortables. On dit que leurs chauffeurs avaient suivi des cours d'anglais pour pouvoir comprendre leurs passagers. On le dit...


Les cartes d'identité des chauffeurs sont affichées sur le tableau de bord.  Elles portent leur numéro d'identité et leur photo. Le numéro donne une indication de l'expérience du chauffeur. Après 250 000 peut signifier qu'il est assez novice pour ne pas connaître toutes les rues. En ce moment, les numéros les plus élevés tournent autour de 350 000. Les étoiles décernées au chauffeur précise la qualité de son service et s'il parle un peu anglais. En dessous de 3 étoiles, officiellement, il ne saura pas. Selon mon expérience, plus d'étoiles n'est pas un signe de bilinguisme du tout. Mais est-ce important? Il y a des tests pour obtenir ces étoiles. Aucune étoile ne signifie pas qu'il s'agit d'un mauvais chauffeur, peut-être qu'il ne s'est pas encore présenté à l'examen. Un chauffeur portant un petit numéro connaîtra pourtant la ville sur le bout des doigts. Un chauffeur 5 étoiles est très rare.
Un taxi Expo

Un reçu
authentique
Dès que le compteur est enclenché, il affiche 14 en journée et 18 la nuit, un prix qui dure 3 km. Pour calculer le prix de sa course : http://www.worldtaximeter.com/shanghai Le reçu (fapiao) est utile lorsqu'on a oublié un objet dans un taxi ou si on pense devoir porter plainte contre le chauffeur.

 Si on est vraiment anxieux, on peut même réserver un taxi à l'avance, en anglais en appelant 96925.

Les “black” taxis ne sont pas agréés par le gouvernement. A Shanghai on en trouve partout, même si la police essaie de faire cesser cette pratique. Ce sont ceux qui s'arrêtent lorsque vous êtes au bord de la route en vous offrant leur service.  Ils n'ont pas de compteur, pas de logo et sont plus chers. C’est pour cette raison qu'il faut se mettre d'accord sur le prix de la course avant de monter.  Je viens de lire que les passagers ne sont pas assurés en cas d'accident. Encore une bonne raison pour les éviter.


Enfin, pour que ce sujet soit complet, il y a aussi des moto-taxis, bon marché et utiles si on n'a pas une tonne de bagages. On en voit souvent aux sorties de métro.

Deux moto-taxis en attente de rares clients un jour de pluie
 
Langue de survie :

一直走 yi zhi zou – tout droit
左拐 zuo guai – tourner à gauche
右拐 you guai – tourner à droite
掉头 diao tou – faire demi-tour
发票 fapiao – reçu
司机/师傅 siji/shifu – chauffeur
停这里 ting zhili – arrêtez-vous ici

(librement adapté de cityweekend.com)