Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

jeudi 26 décembre 2013

Rock Bund

La cage d'escalier
Voici déjà 3 ans que je rencontre chaque semaine Kelly. Chaque semaine quand nous le pouvons, dans la mesure du possible nous nous réservons un moment de discussion et d'échanges. Je dois avouer que nous avons un peu laissé tomber la routine 1 heure de chinois + 1 heure de français. Elle ne travaille plus pour une entreprise française et je suis moins motivée à améliorer mon chinois. Par contre, des échanges nous en avons envie et besoin, l'anglais fait bien l'affaire. Jusqu'à il y a peu, nous nous rencontrions dans un café où elle consommait rarement une boisson. Il aura fallu que "le nôtre" disparaisse et que nous n'en retrouvions pas un autre à notre convenance pour changer nos habitudes. Et si nous allions au musée? 


Le premier choix a été le mien : le Rockbund Art Museum, un musée d'art contemporain juste derrière le Bund que j'avais toujours eu envie de visiter.  Je n'avais vu que l'extérieur, l'ancien bâtiment de la Royal Asiatic Society datant de 1933. Comme il ne renferme aucune collection permanente, il faut garder un oeil sur les expositions présentées. 

I'm calm de Li Wei
Celle qui se déroulait au moment de notre visite présentait des artistes chinois émergents, finalistes  d'un nouveau prix décerné par Hugo Boss Asia Art. Si je note les noms des finalistes, nous ne serons pas beaucoup plus avancés, mais je le fais quand même, ce n'est pas facile d'être un artiste émergent : BIRDHEAD (Shanghai), Hsu Chia Wei (Taipei), Hu Xiangqian (Beijing), Kwan Sheung Chi (Hong Kong), Lee Kit (Hong Kong), Li Liao (Shenzhen), Li Wei (Beijing). 


Le directeur du musée avait annoncé à la cérémonie d'ouverture en septembre : "Ils ne font pas que déconstruire les codes de l'art établis, ils prennent en plus le risque d'en offrir des formes, des expériences et des significations inattendues..." Je suis totalement d'accord, j'ai été surprise, intéressée, mais franchement jamais emportée. J'ai vu beaucoup de vidéos, il m'a manqué de la diversité. Kelly, elle, n'avait pas bien lu le site web, elle avait vu Hugo Boss, ça lui suffisait pour imaginer qu'il serait question de mode et du coup se demandait ce qu'attendait un type assis sur un trottoir à regarder son smartphone sans bouger (première vidéo). Moi aussi, mais pas pour les mêmes raisons. Ceci dit, nous avons des tas de choses à nous raconter en partant des œuvres. 



Dans le fond, j'ai trouvé ce que je venais chercher. J'ai pu voir le musée, l'intérieur du bâtiment et ça, ça valait le coup. Art déco à fond, partie intégrante de l'histoire de Shanghai, des échanges sino-européen du début du XXe siècle, une structure unique à l'époque de sa construction puisque le bâtiment de la  Royal Asiatic Society comprenait une salle de conférence, une bibliothèque et un musée, permettant recherche, échanges culturels et éducation publique sous le même toit. En 1952, tout a été fermé, les collections et les livres trouvant refuge dans (je suppose) les caves des services de la municipalité de Shanghai avant d'être redistribués beaucoup plus tard dans d'autres musées et bibliothèques. Mais pas brûlés, tant mieux.

Quelle bonne idée d'avoir prévu une terrasse sur le toit.
Un peu frais en hiver, mais dans quelques mois ce sera
un bon poste d'observation en pleine ville.
En 2005, le Shanghai Bund de Rockefeller Group Master Development Co. Ltd a obtenu les droits de développer le quartier, et donc le musée. On a confié à l’architecte britannique David Chipperfield la tâche des restaurer la bâtisse, créée par le bureau anglais Palmer and Turner, tout en conservant son style minimaliste et le mélange d'éléments décoratifs chinois qui confère au tout un style architectural unique. Il y a ajouté un extension à l'est, une place ouverte au rez-de-chaussée et une terrasse sur le toit.

Un élément décoratif chinois sur la façade principale
Je viens de lire que tout le quartier est rénové par différents architectes internationaux. On en retrouve quelques illustrations sur les premières photos de ma page sur l'ancienne concession britannique. Et des explications sur http://www.designboom.com/architecture/david-chipperfield-architects-rockbund-project-and-art-museum/

Adresse: 20 Huqiu Lu, près de Beijing Dong Lu (虎丘路20号, 近北京东路 )
Métro: East Nanjing Rd
Web: http://www.rockbundartmuseum.org/

Un article du Shanghai Daily sur la Royal Asiatic Society building ici .

Tout le quartier en pleine restauration
Nous retournons au musée, c'est une excellente idée, à deux c'est tellement plus agréable.

dimanche 22 décembre 2013

Joyeux Noël !


Chaque année, ça recommence, Noël débarque dès que Thanksgiving a tourné le dos. Ça, c'est pour les étrangers puisque Noël n’existe pas officiellement en Chine. Shanghai étant une bizarrerie, une enclave dans ce pays, pare ses vitrines des grandes avenues de sapins et gros cadeaux somptueusement emballés. Les chants de Noël s'élèvent dans les magasins, les restaurants proposent des menus de Noël.


Cette année, je me suis demandé comment je pourrais aborder ce sujet autrement, après la religion en 2011 et les décorations en 2012. La chance m'a tendu la main lorsque j'ai lu que le quartier chic et touristique de Xintiandi avait organisé un sapin de 18 mètres de haut qui s'illuminait quand on s'embrassait.

L'acteur chinois Guo Tao et son fils
ont testé le sapin.
Photo: Cai Xianmin/GT
Des inconnus qui figuraient tout de même dans le journal























J'ai voulu aller voir. A ma grande surprise, quelques badauds chinois observaient l'arbre, qui ne s'illuminait pas puisque personne ne s'embrassait. Nous avons pris notre courage à deux mains, nous sommes embrassés, l'arbre s'est allumé et nous avons été applaudis, un rare moment de gloire ! L'ennui est que je ne pouvais pas embrasser et filmer. Heureusement, d'autres ont suivi notre mouvement. Mais rien de bien romantique : des copines, des couples bien élevés et des couples mère-enfant. C'est à ce moment que nous avons réalisé qu'en Chine, on ne s'embrasse pas goulument. Le baiser n'est pas monnaie courante. Je me suis souvenue que plusieurs Chinoises m'ont dit que les hommes étrangers avaient cette habitude dégoûtante d'embrasser.


Du coup, j'ai mon sujet ! Ce sapin est une attraction qui a déjà illuminé Milan et Londres, pensée et réalisée par une compagnie de design anglaise. C'est typique, on exporte une idée et on oublie de comprendre où elle atterrit. En Chine, on n'embrasse pas. Heureusement, à Shanghai, on s'embrasse un peu... et on aime se faire photographier !


 A toutes, à tous

圣诞快乐 Joyeux Noël !



 Chantez, dansez, embrassez qui vous voulez...

jeudi 19 décembre 2013

Pousses de soja louches

Avec une méthode naturelle (Xinhua)
L'hiver arrive, la saison des pousses de soja aussi. Mais attention, l'agence nationale Xinhua nous met en garde, ne pas acheter n'importe quoi.

Avec un peu d'aide (Xinhua)
Un raid a eu lieu dans des 25 caves de Tianjin spécialisées dans la culture de pousses de soja. Les visiteurs n'ont pas trouvé que des pousses. Ils ont aussi mis la main sur des engrais (140 sacs), des antibiotiques, des poudres blanchissantes (4.2 tonnes de pousses blanchies), toute une panoplie de produits chimiques interdits. La poudre AB contient des ingrédients bien mystérieux pour moi, 6-Benylaminopurine (6-BAP) et Gibberelin (GA) peu appétissants.  Il semble que ces produits peuvent provoquer des risques de puberté précoce, de modification du cycle menstruel, d’ostéoporose et même de cancer.

Tianjin
Un propriétaire de culture minimise : "Nous avons ajouté ces produits depuis des générations, il n'y a rien de nouveau. Qu'est-ce que ces gens viennent mettre leur nez dans nos affaires ?" Un autre admet utilisé de tels produits, mais indique qu'il n'a jamais reçu de réclamation, "et nous produisons 200 à 250 kilos de pousses par jour."

Avec un peu d'aide, on augmente la productivité de 40%, un cycle raccourci et une meilleure apparence du produit permettent de grossir les marges de 50%.

Les pousses de "mon" marché
Il semble que Tianjin ne soit pas le seul endroit qui aide les pousses à accélérer leur croissance et à avoir l'air plus fraîches; dans les provinces du Shandong, Shaanxi, Liaoning, Xinjiang et Zhejiang on sévit aussi. Il ne vaudrait pas mieux nous dire où le soja pousse naturellement ? Et puisque nous sommes en Chine, il y a un problème administratif pour résoudre cet épineux problème : l'administration de l'industrie et du commerce est en charge de la sécurité de la nourriture vendue, mais la qualité, c'est l'administration de l'agriculture qui doit s'en occuper, oui mais cette administration réplique que les pousses se développent hors-sol. 

Sont-elles naturelles ?
Et nous, en attendant qu'ils se mettent d'accord, on en mange ou pas ?

lundi 16 décembre 2013

Le marché de Qing Fang

Des carreaux ?
Des fleurs ? Des raies ?

Des marchés, j'en ai visité plusieurs, de toutes sortes, Qipu Lu, des vêtements, des crickets, des fleurs, de rue, du faux, de lunettes, ... J'aime les marchés ! Alors, quand on m'invite à en découvrir un autre, j'accepte avec bonheur, d'autant plus s'il est situé dans un coin peu accessible en métro.

Dans le coin des rideaux
On mesure, on coupe



Quand on est à la recherche des tissus d'ameublement, d'abord c'est chez Ikea que l'on va. Les tissus sont certainement les mêmes sur toute la planète, mais colorés aux gros dessins naïfs, ils peuvent faire l'affaire, en attendant. En attendant de trouver le marché de Qing Fang ! Trois étages de tissus d'ameublement et de lit. De brique-à-braque aussi, heureusement, cela fait un étage à éviter.

D'abord on choisit sa soie...

... puis on attend que la dame couse la couette.


Pas de doute, pour les tissus d'ameublement et le linge de lit, on peut oublier Ikea. A Qing Fang le choix de tissus est ÉNORME. Et pas cher... Et surtout, surtout, il y a des gens qui cousent sur mesure sur place. On choisit le tissu, on donne les dimensions, on négocie le prix... et on revient une heure plus tard.

Comme souvent, on y travaille en famille

Spécial clin d’œil à ces copines qui sont
désespérées de trouver des tissus de costumes,
des fausses plumes, des dentelles dorées...
Je lis sur Internet que pour des modèles recherchés, ce n'est pas le bon endroit. Moi, je dis qu'avec un peu d'imagination, on peut déjà aller un bout. Je ne recherche ni Laura Ashley ni d'autres marques que je ne connais même pas... J'ai vu, je vais réfléchir à mélanger des carreaux à des lignes à des unis, mon cerveau est en marche. Je retournerai. Je ferai aussi un stock de tissus pour de futurs rideaux, parce qu'au prix où il est vendu, je peux me permettre d'en avoir en réserve !


Adresse : 1618 Caoan Lu, près de Anbian Lu, Putuo district
Adresse chinoise : 普陀区曹安路1618号, 近安边路
Ouverture : 9.00-18.00 chaque jour
Métro: Zhenru Lu


vendredi 13 décembre 2013

Coup de bambou


Les bambous sont caractérisés par des tiges formées d'un chaume creux lignifié à la croissance très rapide. Les bambous se sont adaptés à de nombreux climats. ils sont donc présents naturellement sur tous les continents à l'exception de l'Europe et de l'Antarctique.


La tige principale est un chaume, ou canne, lignifié, en tube cloisonné aux nœuds. La cicatrice visible aux nœuds est la trace de la gaine des feuilles tombées. Le bois des chaumes, riche en silice, est très dur et très résistant. La taille des tiges varie selon les espèces de moins d'un mètre à près de 10m. La vitesse de croissance peut chez certaines espèces être spectaculaire, jusqu'à un mètre par jour (vigueur que les Chinois auraient utilisée pour en faire un supplice). Les chaumes se balancent au vents forts et se plient sous le poids de la neige mais ils se cassent rarement. Cette flexibilité est due aux entrenœuds creux de chacun des chaumes.


La chaume du bambou est utilisée pour sa résistance et sa légèreté pour les échafaudages des maisons, comme  celles qui sont à nos pieds (photos) et ... des gratte-ciel.


La première fois que j'ai vu monter un tel échafaudage, c'était à Hong Kong en 1981. J'étais fascinée par la rapidité du travail, je ne pouvais croire que des bambous irréguliers allaient soutenir la construction d'un gratte-ciel. Je me suis assise sur un banc pour observer l'avancement du travail. Chez moi, installer un échafaudage, c'est du sérieux. On fixe les barres de métal au niveau, on visse, on assure, ça prend du temps et ça coûte cher. Ici aussi c'est du sérieux, on pose les bambous à la verticale sur le sol, on en attache d'autres à l'horizontale à l'aide de raphia. Tout cela à la vitesse grand V, tout cela avec nonchalance, tout cela tient.

Depuis un grand incendie le 15.11.2010
(bâtiment de 28 étages, 53 morts, 70 blessés)
on trouve des extincteurs fixés aux bambous























Il peut fixer 30 % de plus de CO2 que les arbres feuillus. Il libère donc 30 % d'oxygène de plus que des arbres. L'étroitesse de ses feuilles améliore l'infiltration de l'eau dans le sol (deux fois plus qu'une forêt de feuillus). Il limite l'érosion des sols (grâce à son réseau racinaire très dense sur 60 centimètres de profondeur) et restaure des sols appauvris. On l'utilise pour l’élimination de certaines toxines du sol, et sa culture ne nécessite peu ou pas d'engrais, ni de produits phytosanitaires. Mais il faut souligner également que les bambous sont répertoriés parmi les espèces invasives. Du coup, il faut surveiller que les rhizomes ne poussent pas partout. 


Ils servent également à la fabrication de meubles, parquet, des tuteurs, cannes à pêche, arcs, d'instruments de musique à vent ou à percussion, d'ustensiles divers (éventails, ombrelles, pots à tabac, étuis, paniers…). 


J'aime les bambous, ils sont fins et gracieux. Ils sont souvent représentés dans la peinture traditionnelle chinoise. J'aimerais tellement arriver à les peindre, mais pour cela il faut maîtriser le coup de pinceau, et ça c'est des heures et des heures de pratique !

mardi 10 décembre 2013

Vingt-cinq


" 25 est un carré parfait, et est égal à 5 × 5 et il est aussi égal à la somme de deux carrés, 3² + 4², qu'il est possible d'interpréter géométriquement avec le théorème de Pythagore, c'est le premier triplet pythagoricien. Il est de plus le plus petit carré somme de deux carrés. 25 est aussi un nombre octogonal centré. C'est un nombre 1-automorphe, un nombre de Cullen, le plus petit nombre de Friedman en base 10." Que l'on ne me pose pas trop de questions...


25, c'est aussi et surtout, le nombre de millions d'habitants que Shanghai compte. Depuis quand ?  J'ai demandé que l'on ne me pose pas de question. C'est récent...


Quand je guidais des amis au fil des rues, je prenais un air savant en annonçant que nous étions 23 millions. Je l'ai encore fait en octobre de cette année, alors que des tas de bébés étaient nés depuis ce temps reculé où nous étions effectivement 23 millions (2010), alors que des trains entiers avaient déversés leurs migrants à la recherche d'une vie meilleure.


C'est donc pour cette raison que nous devons nous serrer encore un peu plus dans les bus et les métros, que nous devons marcher comme des Egyptiens sur les trottoirs ou nous coller à ceux qui nous accompagnent. 


Heureusement que j'aime les gens.

dimanche 8 décembre 2013

Voici l'hiver

Le record du 6 décembre 2013 a fait la une
du Shanghai Daily : 2 photos du quartier de Jing'an
prises depuis le même endroit, à un mois d'intervalle.
J'ai beau dire que je ne me souviens de rien, que la météo n'a aucune emprise sur moi., je me rends compte que c'est tout faux. En 2011 je m'impatientais de ne pas voir l'hiver arriver, en 2012 je me préparais à l'attaque. Cette année, je m'impatiente à nouveau. Je surveille les changements de saison, cette fois j'en ai la preuve.

L'Organisation mondiale de la santé définit comme indication
une valeur quotidienne pour les PM de 2,5 à 25 microgrammes
par mètre cube,ce volume a été atteint plus de dix fois
à Shanghai ces derniers jours (03.12.2013)


Je jette un œil tous les matins aux divers taux de pollution,
franchement, j'ai de la peine à me souvenir quand nous avons
été dans les normes de l'OMS (04.12.2013)
(05.12.2013)

L'hiver météorologique est déterminé le lendemain d'une période de 5 jours consécutifs pendant laquelle la température reste au-dessus de 10°C. Je l'attends alors que je le déteste, c'est un comble. Est-ce que si les trois mois de froid arrivent tôt ils repartent tôt ? Est-ce que l'hiver dure vraiment trois mois?

(06.12.2013, soir)




(07.12.2013)
Même si le résultat du jour est réjouissant, nous sommes
toujours bien loin des recommandations de l'OMS (08.12.2013)









Nous ne pouvons pas profiter de l'automne à rallonge. Cette année encore moins que les précédentes. Parce que c'est bien cela, l’automne se traîne, se prélasse, ne nous lâche pas. Chez moi, en Suisse, on aurait sauté de joie. Ici, on ne peut même plus sauter tellement l'air est épais, pas un frémissement de feuilles, aucune brise, pas une goutte de pluie... Conséquence : le niveau dangereux de pollution a incité les autorités de Shanghai à freiner la production et les activités industrielles sur les sites de construction et sur les quais qui peuvent ajouter de la poussière dans l'air. Les résidents sont invités à restés chez eux. Ou à se masquer



Alors qu'il vienne cet hiver, que le vent emporte le nuage de pollution, que la pluie nous glace... Nous sommes prêts,  nos fenêtres sont déjà calfeutrées.

vendredi 6 décembre 2013

Yuyintang

Yuyintang est l'un des (rares) endroits où l'on peut écouter de la musique live. Nous y allons régulièrement, parfois  alléchés par le programme (voir Jorma), mais la plupart du temps pour écouter des inconnus recommandés par la presse. 

Une jolie maison...

... dans un quartier improbable, mais en face d'uns station de métro

Il peut s'agir de groupes de Chine ou d'ailleurs, de punk, de métal ou de folk. Il faudrait toujours emporter une paire de bouchons d'oreilles, on n'est jamais trop prudent. Parfois la sono est très performante, une fois le gars qui s'en occupait n'a pas remarqué que le pauvre type sur scène triturait son instrument pour rien, aucun son ne nous parvenait. En général, c'est fort.

Affiché sans fumée, mais à particularité chinoise...
L'endroit est étonnant, bien loin des clubs glamour, géographiquement et par son aspect. On dirait plutôt une salle d'un groupe de jeunes de quartier qu'une des salles de concert les plus importantes de Shanghai.

Un goût certain pour la déco
 
















Nous y avons applaudi des groupes qui n'attiraient pas beaucoup de monde et d'autres qui remplissaient toute la maison de leurs fans.

Une salle bien plaine le 22 novembre 2013
L'escalier permet de voir partiellement ce qui se passe sur scène
 
Il semble que la bière soit l'une des moins chères dans la catégorie bars. C'est bien si on aime la bière, mais les toilettes sont ... chinoises ! 


L'adresse :
851 Kaixuan Lu,
by Yan'an Xi Lu (Entrée en face de la station du métro du même nom)
凯旋路851号,
近延安西路口

Pour le programme : http://www.yytlive.com/?lang=en