Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

lundi 12 décembre 2011

Marché des habits



Aller au marché des habits est toujours un grand moment. Pour diverses raisons. D'abord parce que c'est agréable de se laisser tenter d'avoir un vêtement fait sur mesure, particulièrement dans un pays où la taille standard n'est pas la nôtre. Il faut bien se rendre compte que dans la multitude de magasins, la taille 32 est monnaie courante, 38 étant considéré comme une "grande taille". Alors, je fais quoi, moi? Reste les chaînes internationales (= occidentales, parce qu'avec les chaînes japonaises ou coréennes, c'est retour à la case Chine), où je me dis "si j'entre dans un vêtement je l'achète", argument qui n'est pas toujours bon conseiller. Donc, le marché aux habits.


Dans un quartier très peuplé, à l'entrée du spectaculaire
ruban qui mène au pont Nanpu



C'est aussi l'occasion de rencontrer tout ce que Shanghai compte comme étrangers, plutôt nombreux entre les expatriés et les touristes qui pensent avoir déniché l'endroit le plus secret de la ville (alors qu'il est mentionné dans tous les guides!)

Avant d'entrer dans le marché, il faut passer tous les vendeurs d'objets divers et parfois tentants, harangués par les vendeurs "cheapo-cheapo, looka-looka".



C'est à coups de calculette qu'on négocie les prix

Parfois les vendeuses ont un petit coup de mou

Et dedans, c'est parti. Le beau côtoie le moche, le bling-bling se trouve en face du classique. Il faut savoir se laisser tenter, résister, s'imaginer avec le vêtement dans sa taille, dans une autre couleur, voire un autre tissu.














 
































Parfois l'exercice est concluant, parfois moins. Parmi les très nombreux tailleurs, certains ont davantage l’œil et le coup de ciseaux que d'autres.

J'ai accompagné plusieurs personnes à ce marché avec des résultats divers, allant du costume pour lequel il faut retourner plusieurs fois parce qu'il y a toujours un truc qui cloche à une robe de demoiselle d'honneur qui se présentait plutôt bien. 

On n'attend plus que les heureux propriétaires

Et moi je rêverai toujours devant les stands de boutons,
toute mon enfance... A la maison, j'avais ma boîte à boutons et
quand ma maman passait des heures à la mercerie à choisir
la bonne couleur de fil ou le bon type de zip, on me refilait
un tiroir de boutons et le temps passait très vite.
Toute une époque... Fin de la minute nostalgique!

En ressortant du marché, s'il reste encore une main vide et quelques sous, on peut se laisser amadouer par les stands de nourriture.






























D'ailleurs, je dois mettre un point final pour aller chercher une jupe et des écharpes à rapporter en Suisse. J'y ai déjà passé samedi pour aller chercher mon manteau d'hiver dont je suis très contente!

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