A Gulangyu on mange du poisson

Je sais, c'est encore une page sur Xiamen. Il faut dire que c'est la première fois que nous allons au bord de la mer, en Chine, dans des circonstances "normales". A Hainan, nous avons eu tellement de pluie que nous n'avons absolument rien vu. A Gulangyu , on se promène, on traverse l'île dans tous les sens à force d'essayer encore cette petite route "on ne l'a pas encore faite, ou bien?" et ça creuse.

Des poissons, on en voit partout, le long de chemins, qui sèchent et dans les échoppes à ramener en souvenir. C'est soit du poisson séché, soit des fruits secs, soit du thé.

Le Chinois, il faut le dire, a toujours une petite faim. A Gulangyu, ça tombe bien, il y a toujours une petite brochette de poisson qui embaume l'air ou d'autres tentations

 


A l'heure du midi comme à la tombée de la nuit, les tables installées dans les rues piétonnes sont prises d'assaut par les affamés que nous sommes.







 

Quand un endroit ne fait pas le plein, on n'hésite pas à haranguer les passants :

 Nous, ce que nous aimons bien, c'est choisir le resto

Ici?

Là?

Et surtout, choisir ces drôles de bêtes qui vont nous régaler. On reconnaît crabes, poissons et langoustines, mais d'autres espèces restent mystérieuses. Le nom en chinois ne nous aide guère. Demander au vendeur si c'est bon amène toujours au même résultat : c'est très bon... oui, mais c'est quoi?

Très joli, très tendance, les filles. Mais un peu "chiclette"

Pas essayé. Parce que trop suggestif?

Quand nous nous décidons enfin, selon d'obscurs critères (et en tous cas pas le critère Number 1 de Fred : il y des autochtones, vu qu'il n'y a que ça), que le festin commence!

C'est beau, c'est bon, mmmh!

L'état de la table après mérite bien une vidéo

L'état de nos t-shirts aurait aussi mérité une vidéo!