Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

dimanche 16 octobre 2011

Balade dans l'ancienne Concession britannique

Oxford? No, thank you!
Prag? No, thank you!



Budapest? No, thank you!







Warsaw? No, thank you!








Deauville? No, thank you!

Amsterdam? No, thank you!
Lisbon? No, thank you!

Cambridge? No, thank you!
Copenhagen? No, thank you!
New York? No, thank you!




Shanghai? Yes please, it's my favourite !
Cette petite comptine lue des centaines de fois à mes enfants (à propos de fruits, s'ils s'en souviennent) m'est revenue en tête quand j'ai pensé à la balade que nous avons faite hier dans l'ancienne Concession anglaise, devenue ensuite Concession internationale.

Car, oui, nous avons repris nos découvertes de la ville. Il fait beau, il fait doux, la lumière d'automne donne un reflet doré aux bâtiments, les gens occupent beaucoup les rues débarrassés des chaleurs collantes de l'été et pas pressés de se réchauffer comme en hiver, que nous n'attendons pas avant un bon mois. Il peut avoir du retard, celui-là, ou carrément nous poser un lapin, nous ne nous en plaindrions pas.

Plan de la balade qui commence au Bund et
se termine également là, quelques rues plus au sud.
(Green, Johnston, Lear, Roberston, Six Shanghai Walks,
Old China Hand Press, 2008)
Le plan ci-dessous couvre en gros l'ancienne Concession britannique à ses débuts (1843), même si ces mistons d'Anglais ont élargi leur territoire quelques années plus tard. Ceux qui ont su alors flairer un bon coup se sont installés sur le Bund et ceux qui n'en avaient pas les moyens parce que leurs besoins en bâtiments étaient trop élevés (pour des entrepôts notamment) se sont rabattus sur les rues juste derrière. Dans les années 1920, Shanghai était devenu le quatrième port du monde. Les humbles ont améliorés leurs situations, les intrépides sont devenus riches et des fortunes se sont amassées par ici.

Inutile de dire que les bâtiments qui datent de cette époque (et qui n'ont pas été détruits et remplacés) sont de style art déco, qui ont pris une patine de "caractéristique chinoise" avec le temps. Nous avons bien sûr passé à côté de nombreuses banques, passées ou actuelles et longé des chantiers, mais c'était tellement facile d'être dépaysés par tous ces bâtiments qui portaient sur leur façades les origines de leurs propriétaires d'alors.

Et quelques images insolites :

C'est gentil ça de faire une découpe pour
la boîte à lettres

...à caractéristique chinoise!
Une belle fenêtre qui a pris le reflet
de sa voisine et celui du temps (électicité)



3 commentaires:

  1. ...banana? YES please!!! J'ai tout de suite tilté!!! C'est drôle, en voyant ces images ça me fait penser à Europa Park, où tu visites plein de pays en marchant seulement quelques mètres.... :-)
    Ahhhh l'architecture ...Elle en dit long sur le contexte social et environnemental dans lesquels elles est pensée... On peut découvrir beaucoup d'un peuple rien qu'en regardant le style de constructions utilisé...
    Peut-être que je vais poser là une question un peu stupide, mais allez, je me lance! Pourquoi des maisons de type "Deauville, ou Warsaw par exemple, sont dans l'ancienne concession britannique? D'autant plus qu'il y avait également une concession française...

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  2. La question n'est pas stupide, c'est moi qui ai imaginé des endroits, tellement ça ne "fait" pas Shanghai. En fait, cette Concession était anglaise au début. Ensuite, les Anglais et les Américains ont réunis leurs territoires et c'est devenu la Concession internationale. Alors que la Concession française est restée telle quelle jusque la fin de ce siècle de la honte, comme disent les Chinois.

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  3. Ah ah, ok! :-) "Pour la petite anecdote" (phrase très à la mode ces temps il me semble), on a regardé Indiana Jones à la TV cette semaine, et le début se passe à Shanghai, 1935(tu vois que je suis bien les films. D'ailleurs comme le disait ma prof de cinéma, "c'est dans les 5 premières minutes que tout se passe. Et le film commence à Shanghai, 1935. Bon, en l'occurence dans un Indiana Jones, c'est dans tout le film que tout se passe! Ca crie et pétarade dans tous les sens du début à la fin! - Revenons-en à la petite anecdote...). On remarque bien ces histoires de concessions, même si on n'est qu'un tout petit moment à Shanghai. Les rues ont également pas mal changées...(c'est du style Le Lotus Bleu, avec plein de rickshaws partout et peu de voitures/scooters...hum...)Tu peux noter que j'ai toujours de très belles références! ;-)

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