Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

mercredi 6 février 2013

Bruno Barbey - La Chine en Kodachrome

Dans un salon de thé
L'exposition consacrée aux photographies de Bruno Barbey "China in Kodachrome 1973-1980" a été prolongée, c'est une chance. A la troisième tentative, nous avons pu nous plonger dans l'univers chinois, tel qu'il a été observé par le photographe de Magnum.

A Chengdu
Cerise sur le gâteau, les photos nous ont été commentées avec beaucoup d'enthousiasme par le curateur de la galerie, M. Jean Loh.


Bruno Barbey ? Né en 1941, il a vécu au Maroc jusqu'en 1953. En 1961 il entre à l’École des Arts et Métiers de Vevey en Suisse. En 1966, il est invité à rejoindre l'agence Magnum, aux côtés de Henri Cartier-Bresson et Marc Riboud. Considéré comme l'un des pionniers du reportage en couleur, Bruno Barbey redécouvre en 1972 le Maroc et précisément Fès. Durant les années 1979 et 1980, il photographie la Pologne en pleine crise. Il a couvert de nombreux conflits dont le Biafra, le Vietnam, le Cambodge, le Moyen-Orient, la Palestine, l'Irlande, le Koweït, le Kurdistan... Ses photographies ont été exposées dans le monde entier et font partie des collections de nombreux musées.




























Il veut photographier ce qui traverse le temps : l'humain dans son contexte et son décor, ce qu'il appelle en fait l'identité d'un pays. Bien sûr, il travaille sur l'ombre et la lumière, les couleurs singulières, les mises en perspective.

Le pied du Buddha de Leshan
Zhou Enlai, drôlement pensif (ou dérangé
par la fumée de Pompidou ?)






















Sa première visite en Chine a eu lieu alors qu'il faisait partie de la suite de Georges Pompidou en 1973. Il a tiré le portrait de Madame Mao, celui de Zhou Enlai aussi, Premier Ministre de l'Empire du Milieu d'alors.


Bruno Barbey lors de sa visite sur la Grande Muraille
avec son traducteur

Plus que les performances techniques à une époque où les retouches n'étaient pas monnaie courante, ce que j'ai beaucoup aimé, ce qui m'épate toujours, c'est le regard de l'artiste, le coup d’œil sur le "tableau", savoir cadrer, presser au bon moment sur le déclencheur.


Les couleurs Kodak dans une photo presque en noir et blanc



3 commentaires:

  1. Splendides ces photos! Et il devait être sacrément doué 'dès le départ' puisque ce n'est que 5 ans après le debut de ses études à Vevey, qu'il est engagé à côté de Cartier-Bresson à la réputée agence Magnum!

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    1. C'est ça, ce photographe a l’œil et ça ne s'apprend pas...

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  2. Expo actuelle a la Galerie Beaugeste: DANSER POUR LES DIEUX du photograhe de Henan HU Li jusqu'a fin mai. Shanghai Tianzifang immeuble #5 au cinquieme.

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