Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

mardi 12 février 2013

Tianzifang


Tianzifang est un des endroits de Shanghai où il fait bon se balader sans risquer sa vie, pas de vélos, pas de  motos, pas d'autos, juste des tas de gens, particulièrement le week-end. C’est un ancien pâté de maisons de Shanghai qui a été restauré récemment, aussi connu sous le nom de Taikang Lu, une petite rue du quartier de Dapuqiao. Un quartier plein de charme car il s'agit d'une vraie restauration, pas comme celle du quartier qui est au repos au pied de chez nous (le début de l'histoire ici et la suite ici). Un quartier qu'il faut mériter car il est entouré de bâtiments hauts et modernes et qu'on y pénètre par 3 petites entrées bien dissimulées.

Lane 210, Taikang Lu
Métro : Dapuqiao (Exit 1) sur la ligne 9
Chaque commerce a ses propres heures d'ouverture, mais approx. 10:00-23:00.
Certains bars sont ouverts plus tard.

Tianzifang, c’est un labyrinthe de ruelles exiguës, traditionnellement shanghaïnaises, dans lesquelles on peut passer plusieurs heures, se laisser aller de ruelle en ruelle à découvrir de nombreuses boutiques, studios d'art, restaurants en plein air et cafés. Le quartier est un lieu à la fois moderne et un témoin du passé où se trouvent de nombreux studios d'artistes.




















Tout le quartier autour de Taikang Lu s'est développé lors de l’extension de la Concession française, dès les années 1920-1930, des habitations protégées par des portes de pierre (les Shikumen).  A l'époque, des médecins, des armateurs, des banquiers et des artistes avaient choisi de s'y installer.

Les entrées dans ce Shikoumen




Tianzifang s'est étendu de la ruelle 210 à la ruelle 248 pour devenir un îlot de 29 studios d'art et de design, 65 magasins d'antiquité, 58 magasins d'artisanats et de galleries d'art, des boutiques, des salons de thé, des cafés, des restaurants et des bars internationaux. Depuis 1998, le quartier a doublé sa surface. Il avait fallu qu'une usine de bonbons soit rénovée et devienne un bâtiment dévolu à l'art (galleries et studios).









































On nous dit, sur des sites enthousiastes, que des résidents de son origine vivent encore là. Moi j'ai entendu dire que depuis l'arrivée de tous ces commerces, les habitants doivent quitter leur logement tant les loyers ont augmenté.



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