Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

dimanche 14 avril 2013

H7N9


Au marché, avant...
Au marché maintenant.

Il me semble que nous sommes mieux renseignés sur cette grippe en consultant les sites internationaux qu'en lisant la presse locale. Voyons ce qu'ils en disent :

MYTF1News : L'organisation mondiale de la santé animale a souligné jeudi les difficultés rencontrées par les autorités vétérinaires chinoises à détecter le virus H7N9. Pourquoi est-il si compliqué de maîtriser cette nouvelle souche de virus de la grippe aviaire ?
Bruno Lina, professeur de virologie au CHU de Lyon : Toute la difficulté réside dans le fait que ce virus ne donne pas de signes cliniques apparents. Autrement-dit, quand vous regardez l'oiseau qui porte ce virus, on ne voit pas qu'il est infecté. On n'ignore donc quels sont les oiseaux malades. D'où la difficulté pour les vétérinaires de les identifier et de les éliminer. (MYTF1 / 12.04.2013)

(Ici.tf1.fr)
Un onzième décès dû à la souche H7N9 de la grippe aviaire a été signalé vendredi en Chine. Cette dernière victime vivait à Shanghai, où deux nouveaux cas ont été confirmés, dit l'agence Chine nouvelle. [...] Celle-ci fait par ailleurs état de trois autres cas dans la province de Zhejiang, ce qui porte à 43 le nombre de malades recensés jusqu'ici, tous dans l'est du pays. La source de l'infection reste pour l'instant inconnue, bien que les autorités sanitaires aient procédé à des tests qui se sont révélés positifs sur certains marchés de volailles. [...] (ats / 12.04.2013 22h14)




Une fillette de 7 ans porteuse du virus H7N9 de la grippe aviaire a été identifiée à Pékin, ont annoncé samedi 13 avril les autorités sanitaires citées par l'agence de presse Chine nouvelle. C'est le premier cas officiellement enregistré dans la capitale chinoise, après qu'une quarantaine de personnes ont été infectées dans l'est du pays, à Shanghai et ses environs.
Le dernier bilan des autorités sanitaires fait état de onze morts parmi les personnes touchées. Shanghai, capitale économique de la Chine, a pris des mesures pour tenter de circonscrire la souche infectieuse, mais manifestement le virus se propage. (http://www.lemonde.fr 13.04.2013)


Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), Bernard Vallat, a qualifié jeudi d'«assez exceptionnelle» la situation créée par le virus H7N9 de la grippe aviaire, qui a déjà tué dix personnes en Chine. En effet, sa détection est «très difficile» chez les volailles. «Selon l'information disponible aujourd'hui, nous avons affaire à un virus influenza très faiblement pathogène pour les oiseaux et qui a la capacité de provoquer une maladie grave chez les personnes infectées», a déclaré le Dr Vallat. [...] Le virus a fait un dixième mort ce jeudi en Chine. Il s'agit d'un retraité âgé de 74 ans de Shanghai, a indiqué la municipalité, où ont déjà été relevés six des dix décès par grippe aviaire. La souche H7N9 a infecté au total 38 personnes dans l'est de la Chine. Un petit garçon de Shanghai, qui était porteur du virus, a lui été déclaré guéri et a pu quitter l'hôpital. [...] (LeParisien.fr avec l'AFP 11.04.2013)

Au marché de criquets
C'est sûr que cette information de jeudi a fait la une de notre quotidien. Nous sommes aussi renseignés quant au nombre de décès. Renseignés et rassurés. Par exemple, ce matin, le Shanghai Daily mentionne les nouveaux chiffres, puis rassure en annonçant que les volailles locales sont sûres à la consommation. Une toute bonne nouvelle.

Ceci dit, lorsque nous sommes allés très récemment au marché des criquets, l'espace réservé aux oiseaux était désespérément vide, pas d'oiseau, pas de cage. D'après la photo ci-dessus prise dans le même endroit, les cages ont repris leur place, mais vides. Dans notre marché, on ne vend plus de volaille.

Nous n'avons pas peur, nous sommes confrontés au quotidien à des problèmes d'hygiène dans la nourriture et nous survivons plutôt bien depuis presque 3 ans. Il y a peu, des porcs jouaient aux poissons dans le HuangPu, peut-être nagent-ils encore, on n'en parle plus trop. Qu'en est-il des poissons locaux nourris aux cochons? Maintenant les volailles... adieu poulets, canards et autres oies. Et les œufs? Personne ne nous a dit si les œufs pouvaient porter le virus. Sans parler des fruits et légumes qui sont certainement bourrés de pesticides. On en mange sans y penser et c'est bon. On pourrait en mourir de tout cela. On pourrait mourir, renversés par un vélo fou sur un trottoir...

Une chose est sûre : ici, à Shanghai, nous n'allons pas mourir d'ennui !

1 commentaire:

  1. Et attention, nous avons également ici les lasagnes 100% viande bœuf à la viande cheval, le gâteau au choc avec sucre en poudre avec excréments, kebab avec viande de porc, etc.

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