Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

samedi 26 mai 2012

Réparations de vélos

Non, ce n'est pas un vélo abandonné!
Il est juste mal parqué...

On doit l'avoir compris. Malgré la multitude de voitures, il y a encore beaucoup de vélos et de motos dans les rues de la ville. Quand je m'étais intéressée à acquérir un vélo, j'avais lu qu'il y avait partout des réparateurs de vélos.

Une très petite entreprise, une pompe, une cuvette, quelques
rustines et il ne manque que les clients

C'était en 2010, j'avais sûrement ricané. Quoi, dans cette ville ultra-moderne, j'en vois pas un! Mais à Shanghai, il ne faut pas se contenter de "voir" la ville au travers des vitres d'un taxi et, encore moins, de celles d'un métro. Le cœur de la cité, c'est à pied qu'il faut le rencontrer. Et là, des réparateurs de vélos, en effet, il y en a beaucoup.


Lui, il a le kit de base, plus le journal pour les moments creux

Des clients, forcément, il n'en manque pas, les usagers habituels, jeunes et vieux, hommes et femmes, les familles entières sur une bécane, les recycleurs ...












Comme tous les "commerces" de rue, réparer des vélos, c'est social : on connaît ses clients, on connaît le voisinage, les copains passent discuter et on se fait de nouveaux copains. Parfois c'est aussi l'occassion d'une bonne engueulade. Et en attendant les piétions quittent le trottoir pour marcher sur la rue, au péril de leur vie.


J'ai essayé de classer les photos par ordre de
grandeur du commerce. Ici, il occupe le trottoir
et un bout de la rue. C'est un signe de réussite

Il faut voir ces vélos, tout rouillés, tout démontés, s'étaler sur des tapis posés sur les trottoirs. Le plus drôle est qu'ils sont remontés avec les boulons d'origine, tout rouillés. Les réparations ne sont pas toujours celles qui seraient attendues à 9000 km d'ici. Pas de devis, pas de pièce de rechange d’origine, pas de facture exorbitante non plus.


Ici, un scooter très scotché!

2 commentaires:

  1. Ca me fait penser au garagiste vers le Ptit Paris qui déborde toujours sur le trottoir et rue avec ses motos... Bon, je ne pense pas qu'il répare "hopla hopla" avec des vieilles pièces rouillées...

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  2. Mais ici non plus on répare "hopla hopla", c'est fait avec minutie, comme un grand puzzle. Et les boulons rouillés sont sûrement plus difficile à revisser que des neufs...

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