Subodh Gupta, Ray (Inde) Dans cette œuvre, l'artiste capture les tensions entre urbain et rural, riche et pauvre, traditionnel et moderne |
La municipalité de Shanghai aimerait bien avoir un site permanent de sculptures en plein air, particulièrement le district de Jing’An. Pour l'instant, il s'agit de la 2e édition d'une biennale dont la première a eu lieu pendant l'Expo 2010.
Ram Katzir, There (Israël) Double sens, dedans/dehors, tragique/comique, étranger, familier |
L'avantage d'une biennale est qu'on y va quand elle a lieu, cette année du 20 septembre au 20 novembre, on ne peut pas remettre la visite à plus tard, quand on n'a rien d'autre à se mettre sous la dent. Plus tard, c’est souvent très tard, trop tard, voire jamais.
Kim Byoungho , Seventy Two Silent Propagations (Corée) L'artiste équipe des ouevres de composants électroniques qui produisent des vibrations qui ont les même fréquences que les chants d'oiseaux... |
Kumari Nahappan, Happy Together (Singapour) L'artiste aime s'inspirer de piments qui ont une signification dans la philosophie indienne. |
Le thème de cette édition 2012 est 城市之光 / Pride of the city, d'où le titre en français de ce billet. Comme il faisait beau lors de notre visite, c'était autant une promenade au soleil qu'un parcours de connaisseurs que nous ne sommes pas du tout.
L'avantage de cette approche est qu'on peut s'extasier devant des œuvres qu'on aime vraiment plutôt que de sauter d'une star de la sculpture à l'autre. L'ennui est que j'aurais dû être mieux organisée et noter de quelle sculpture il s'agissait et quel en était l'artiste. Maintenant je me retrouve avec des photos et je dois rechercher qui a fait quoi sur Internet.
Robin Yakinthou, Unplugged (Australie) Celle-ci m'a fait rire, son titre surtout à cause de la chaîne du bouchon de lavabo cassée |
Et tout ceci nous ramène au titre de l'exposition. Je le dis haut et fort : C'est pas malin de l'avoir intitulée Pride of the city. Quand je tapote ce nom je tombe sur plein de sites de gay prides, celle de 2009, 2010, ... et ô surprise, celle de 2013. J'irai voir. Mais franchement, je n'attends pas grand car celle de 2012 n'a pas fait les titres en juin passé.
Lplusl, Ostrich Hide and seek, (Belgique) qui m'a fait rire |
Et si l'on revenait un instant à ces sculptures ? C'est sûr qu'il ne faut pas compter sur moi pour obtenir des informations, des détails, des commentaires avisés, je n'y connais rien. Par contre, j'aime me laisser surprendre, j'aime quand on joue avec la lumière ou l'environnement, j'aime des formes harmonieuses, des matériaux variés, bref la novice lamda c’est moi. Les commentaires proviennent de mes recherches et de la documentation qui nous été remise. Plusieurs thèmes étaient réunis : le souvenir, le rêve, l’inspiration et l’amour que
peuvent éprouver des habitants pour leur ville, ça me convenait. Il s’agissait aussi pour les artistes d’utiliser leur
imagination et leur créativité afin de proposer leurs propres
représentations, leurs propres idées concernant la ville, montrer
l’empreinte laissée par les habitants dans leur ville, transposer à travers leurs langages sculpturaux
propres le sujet proposé cette année, faire le lien entre
l’homme et la ville, entre la banalité (le quotidien) et l’exceptionnel
(la transcendance) et entre le rêve et la création.
Deborah Halpern, Cheeky Monkey (Australie) |
Mission accomplie...
La dernière œuvre me fait penser à un mix entre une de Nikki de St. Phalle et Gaudi! Ça devait être bien agréable de se promener tout en découvrant ces travaux!
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