Pour qui? Pour quoi?


A peine arrivée, j'ai eu envie de rédiger et d'illustrer nos découvertes et notre nouvelle vie. Pour ceux que ça intéresse, mais aussi pour nous, des fois que nos mémoires nous jouent des tours.

mercredi 13 juin 2012

Derrière Nanjing Lu, Beijing Lu


Nanjing Dong Lu, c'est une rue piétonne en plein centre, là où le shopping est roi, de jour et de nuit. Le soir, on y voit beaucoup de badauds, des familles, des touristes, beaucoup de vendeurs de patins à roulettes, de gadgets de toutes sortes, de sacs (faux), de montres (fausses) et le mot magique c'est bu yao (不要 ),à moins qu'on veuille en acheter, bien sûr. C'est un incontournable pour les visiteurs, d'autant plus qu'elle va de People's Square au Bund. 

 
L'ennui, c'est qu'on oublie qu'il y a d'autres rues, moins commerciales, moins "attirantes", juste derrière. Et il faut parfois ne pas trouver un endroit convoité pour pouvoir s'y promener, s'y perdre et faire de belles découvertes. 

 
C'est donc partie pour visiter une exposition de calligraphie que je me suis rendue dans ce quartier. Je n'ai pas trouvé la rue. C'est courant, je dois souvent m'y reprendre à plusieurs fois pour mes explorations! Pas de calligraphie, mais quel spectacle! 

C'est ce qu'on appelle en vrac, des vis même pas triées...
Chez moi, quand on veut une vis ou un clou, on va dans un centre de bricolage ou une quincaillerie. Ici, je n'en ai pas vus, même si je sais qu'il existe une chaîne dans les banlieues. Mais qui voudrait d'un tel centre quand presque toutes les échoppes entre Beijing Lu et Nanjing Dong Lu débordent d'outils de toutes sortes? Je ne suis pas une spécialiste, juste une utilisatrice avisée. Je ne savais plus où regarder. Les vendeurs se sont demandé ce que je photographiais, ils m'ont regardé avec autant de curiosité que je les regardais. Il y en a même qui ont tenté de me faire entrer dans leur boutique, mais j'ai résisté, même si leurs stocks étaient bien tentants...
 
Un joint, ça peut être beau
Il faudra que je me rappelle de l'endroit,
des fois que je voudrais des roulettes...



Des câbles électriques, des perceuses, du bois,
du métal dans cette jolie rue






















Et parfois, on s'enfile dans une maison et on y
découvre un marché de l'outillage
Le bois est débité sur place, tout comme
les tuyaux, les câbles, ...




Je profite de ce billet pour signaler que se promener dans les rues de Shanghai, c'est sûr, très sûr, même quand on s'égare. Le seul danger serait de se faire renverser par un vélo à contresens ou un scooter électrique qu'on n'aurait pas entendu.

Des Hells Angels locaux?

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