J'ai déjà un peu parlé de ces Chinois très prompts à nous photographier sur Tous des sauvages.
Le sujet revient sur le tapis maintenant car je viens d'apprendre que la photo numérique a 30 ans. C'est dingue, non? Bon, apparemment, le tout premier appareil n'était pas vraiment au point, mais depuis 1994, les fabricants n'ont pas ménagé leurs efforts et c'est d'abord à qui aura le plus de pixels, puis à qui fera le plus petit appareil, et maintenant qui offre la vidéo full HD ou est équipé de caractéristiques de plus en plus sophistiquées telles que la reconnaissance des visages, GPS ou d'une connexion wi-fi. En cours, des recherches pour des photos en 3D.
Si les Chinois n'ont peut-être pas eu les premiers appareils de photo numériques, depuis ils se sont sont bien rattrapés puisqu'ils photographient à tout va. Il n'est pas rare d'entendre un clic et de réaliser qu'on s'est fait tirer le portrait.
On s'en rend compte sur ce blog, j'en fait de même. Parfois, je demande la permission, parfois je vole des images. La frontière en espace public et espace privé n'est pas toujours évidente. Pour moi, une scène de rue, c'est public, mais si au premier plan se trouve un couple sur un vélo, est-ce que ça reste public? C'est là que j'ai l'impression de "voler" des images.
C'est une discussion que j'ai eue avec deux autres convives quand je suis allée chez le Consul Général Adjoint de Suisse et Madame . L'une d'entre elle déclarait que c'est exactement ce qu'elle détestait en Chine, être constamment photographiée à son insu et qu'on ne respectait pas les droits de la protection de l'image. Et l'autre était d'accord. Et moi pas. J'avais et j'ai toujours l'impression que tant qu'un nom n'est pas associé à une image, la personne sur la photo reste anonyme, un quidam, ou, comme on dit ici un simple pékin. C'est en tous cas avec cet argument de poids que j'ai pu utiliser mon top modèle préféré (et unique, ça tombe bien) pour qu'il figure sur mon blog : pas de nom!
M. Zhang? |
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